Petit théâtre ancien / château de Fontanellato / Parme
M. m’a dit : On a divorcé. Il m’a quittée pour une de ses étudiantes (Diantre ! Lui, parti avec une jeunette ? Qu'avait-elle donc pu lui trouver ?)
Puis, grandiloquente, M. a déclamé : Je me suis fait lourder comme une héroïne de roman de gare ! Rire majestueux. (Sourire, plutôt, car M. a toujours eu un attachement viscéral à la famille)
J'ai admiré M., pour sa capacité à tenir si bien son rôle. Pour cette maîtrise de ses émotions, ce panache, ce jeu d'un cœur qui saigne sans vouloir le montrer. Pour ce savoir-vivre qui tirait la conversation de l'embarras.
Il y a de celles qui gardent la tête haute et celles qui se seraient effondrées parmi les carottes et les choux-fleurs. M. a dû souffrir mais elle prend le parti d'en rire. Quant au vieux sociologue, si ça se trouve...je le connais. Ils ne sont pas légion.
RépondreSupprimerAllez, la valise est presque finie. L'attente va commencer. Puis le vol et l'escale et ensuite la longue route cette fin de soirée pour rejoindre les montagnes. Bises un peu tristounettes.
IL me semble que rentrer avec tristesse d'un voyage n'est pas véritablement chose triste : cela signifie que la route fut stimulante, qu'on y a été heureux, qu'on ramène de belles images. En fait, j'aime rentrer avec tristesse d'un voyage. Car je sais que je ramène avec moi le souvenir des beautés rencontrées. Bon - long - retour, chère Dédé et que les respects d'horaires soient avec toi!
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