A travers la campagne rêche, désolée, superbe,
le chemin suivait sa route, effleurait la nationale.
Le lac, bordé d'herbes rudoyées, figées à terre,
assumait des allures sibériennes.
Soudain, un oiseau pâle (une colombe peut-être)
assumait des allures sibériennes.
Soudain, un oiseau pâle (une colombe peut-être)
surgi dont ne sait où, s'est mis à battre des ailes,
demeurait suspendu dans l'air, comique petit rat,
hardi séraphin bravant le froid.
Puis, aussi soudainement qu'il était apparu,
l'oiseau s'éclipsa en deux ou trois volutes
laissant le paysage inerte un peu orphelin,
replié sur son silence sibérien.
demeurait suspendu dans l'air, comique petit rat,
hardi séraphin bravant le froid.
Puis, aussi soudainement qu'il était apparu,
l'oiseau s'éclipsa en deux ou trois volutes
laissant le paysage inerte un peu orphelin,
replié sur son silence sibérien.
Tu devrais publier... En peu de mots, tu arrives à décrire une atmosphère avec des mots ciselés. Merci Dad. Et bises de plaine.
RépondreSupprimerCes posts sont mon footing quotidien. Je te remercie, chère Dédé, de ta bienveillance à leur égard. Quelle chance d'avoir une lectrice attentive comme toi. Belle apres-midi ensoleillée!
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