mercredi 23 janvier 2019

Voyager : d'île en île




Ces dimanches à Venise quand souffle la bora, 
faisant le ménage, soulevant les nuages comme des draps,
 et tout au loin sur les rivages de l'Istrie, ces lueurs promises, 
nos pas incertains transis par l'attente, nos visages sidérés, des masques de bise,
rivés vers les îles alanguies, esquissées à la dérive,
des mirages, perdus dans les tangages, si proches si lointains à la fois,  
traces ondoyantes exquises, sur la carte du tendre effleurée avec toi.


2 commentaires:

  1. Oh mais qu'il est beau ce billet. Qu'ils sont doux ces dimanches à Venise! Et l'image de la "carte du tendre" est très belle également.
    J'ai appris un mot: "Bora". Ce vent me rappelle un peu la bise qui soufflait sur L. et le Lac Léman et qui me donnait tellement mal aux oreilles. Bises de plaine encore à l'ombre.

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  2. La Bora est terriblement froide, arctique, violente (en fait, elle déboule de Russie et s'acharne particulièrement sur Trieste). Curieusement, tu la doubles, et elle perd toute sa froidure : Bora bora devient un paradis chaud et ensoleillé.
    Notre chère bise (appelée noire à Genève) est une vague cousine de la redoutable Bora. Cela dit, mal aux oreilles et migraine quand la peste s'acharne sur nos têtes. Allez, belle aprem, ici la neige annoncée est plutôt gentillette. (j'espère que ta toux dégage, la barbe, ces toux qui s'entêtent)

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