Avril - c'est bien connu - est un mois taquin.
Chassés-croisés (et même : batailles rangées)
entre les tout premiers flocons du printemps
- fragiles papillons hésitant entre le rose et le blanc -
et les dernières (avant-dernières?) giboulées de l'hiver.
Avril est un plaisantin qui se rit de nous voir tousser.
Il aime voir neiger nos mouchoirs en papier.
Et bien aujourd'hui, je reste au chaud, j'ai été malade toute la nuit. Et quand je vois les bourrasques de neige qu'il y a dehors, je pense que c'est bien mieux pour moi. Maître Zen est dans la petite mangeoire et il observe, impassible, les facéties d'Avril. Bises alpines.
RépondreSupprimerMalade ? Oh ! Aller travailler patraque n'apporterait rien de positif pour qui que ce soit. Il fait un temps à se dorloter, à siroter, à kleenexer, à lire quelques bonnes BDs (des Julliard, par exemple).
RépondreSupprimerPrivée de mes dix kilomètres pour cause de giboulées, j'ai observé moi aussi les oiseaux ce matin : impassibles, ils continuent de chanter le printemps et de voltiger. Sacrés volatiles, maîtres en zénitude et experts en joie de vivre. Salue bien Maître Zen et entre doucettement en week-end.