A Girl from Holstein / Jens Jul / Smk / Copenhague
J'ai croisé Anna hier en sortant du cinéma. Dix ans déjà qu'elle a quitté en mode anticipé l'institution où nous avions collaboré et son vaste champ d'incohérences. Anna : son visage joliment plissé (dans son regard quelque chose d'enfantin), son bon sens et son calme olympien. Anna, un téléphone mobile servant … simplement à téléphoner entre les mains.
Le monde peut bien tourner incessamment et même accélérer, Anna gardera toujours un sourire sur les lèvres et les pieds sur terre. Elle lui opposera toujours, au monde, la distance de ceux qui n'attendent rien, ne veulent rien et ne sont dupes de rien.
Anna, précieuse Anna, il faut vraiment qu'on se revoie.
Si anathème, elle acceptera également de te revoir :)
RépondreSupprimerBonne journée, Dad. Bises.
Et si Anna essaime, que d'amitiés à trouver !
SupprimerTon billet me fait penser au livre que je suis en train de lire : "L'éloge de la légèreté - Jeter l'inutile pour vivre plus libre". S'alléger, arrêter de consommer à outrance, arrêter de vouloir toujours plus, est un moyen de ne rien attendre et d'être satisfait de peu. Sans doute que ton amie a compris tout cela et qu'elle est heureuse ainsi. J'aimerais arriver à cette sagesse, ne rien attendre. Quelle joie et quelle belle façon d'être entièrement présente au monde et à ce (ceux) qui nous entoure.
RépondreSupprimerBelle journée, ma chère Dad.
Rester connectée à l'enfant en soi. Vivre simplement, jouir de ce que l'on a. Ne pas se laisser emberlificoter par toutes sortes de blablas. Oui, Anna a d'enviables qualités. Quand nous travaillions dans le domaine du désendettement, les gens venaient nous voir parce que pour acheter du superflu (écran plat, dernier modèle auto, etc), ils ne payaient pas l'indispensable (logement, électricité). Au cœur de tout cela, un manque profond d'amour, reçu et donné. D'où ma théorie (qui vaut ce qu'elle vaut) : sans s'aimer et être aimé, difficile de savoir se contenter. Beau WE.
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