Tous les mercredis, je m'arrête et je m'extasie.
La paysanne emballe mon bouquet et me sourit.
La paysanne emballe mon bouquet et me sourit.
Ses roses sentent la rose. Ses tulipes chantent la vie.
Ici, chacune vient prendre sa place, occuper l'espace.
Elles voltigent, éparpillent leur insolente énergie.
Elles dansent, s'avancent, distillent leurs fragrances.
Sans elles, les lieux ne seraient que pâleur et carence.
La maison quémande, appelle ces présences à cœur et à cri.
Elles voltigent, éparpillent leur insolente énergie.
Elles dansent, s'avancent, distillent leurs fragrances.
Sans elles, les lieux ne seraient que pâleur et carence.
La maison quémande, appelle ces présences à cœur et à cri.
Rien de tel que des fleurs pour célébrer la vie et mettre de la couleur dans notre quotidien... ici, le dimanche fut gris, froid et triste. Bises alpines.
RépondreSupprimerOui, hier fut une journée grise à maints égards : météo froide et pluvieuse après deux jours de soleil (avril, avril qui fait des siennes); suis allée rendre visite à ma mère et l'ai trouvée absente et malade, le personnel manquant, des "temporaires" incapables de renseigner; j'ai rattrapé de justesse une vieille dame perdue qui s'enfuyait sous la pluie; dans les trains, les gens toussaient.
RépondreSupprimerJ'ai disposé des tulipes dans la chambre durant ma visite. Oui, quand tout est gris, savoir regarder la beauté des fleurs est d'une aide inestimable. Bon lundi.
Cela me sidère que dans ces endroits où il devrait régner sérénité et soutien... ce ne sont bien souvent qu'indifférence et personnel débordé. C'est une honte pour notre société. J'espère simplement que ta Maman ne se rende pas trop compte de tout cela... mais j'en doute. Et puis pour toi, cela doit être terrible. Les fleurs illumineront son quotidien, au moins cela...
SupprimerBises de plaine.
Difficile de te répondre : les établissements médicaux-sociaux, le contexte de travail pour les employés; la qualité de vie en état d'impotence et de démence et son sens ; la médicalisation à outrance... à chaque retour, je m'interroge. Et je me dis que pour rien au monde je ne voudrais vivre cela. Puis, j'essaie de tourner la page, pour dépasser le sentiment de tristesse et d'impuissance qui m'envahit à chaque fois.
RépondreSupprimerLes fleurs, un remède naturel à la tristesse et au gris de la vie...
RépondreSupprimerUne fleur, observée avec un regard neuf, est une merveille inouïe. On pourrait s'en étonner plus souvent, l'admirer, constamment. Pourquoi devrait-on trouver banale une telle splendeur?
RépondreSupprimer