mardi 16 avril 2019

Voyager : autour du chateau


Deux photos tirées du site de l'agritourisme↑
Une après-midi dans l'orangerie (photo dad)

Il y avait là-bas cette forteresse dressée contre toutes les agressions de la prétendue civilisation, des arbres immenses et frémissants, des colombes (leurs battements d'ailes dans l'épaisseur du silence), une totale absence de vulgarité, de longues caves où sommeillaient des nectars, des relents d'humidité rappelant d'anciennes maisons d'enfance, des horloges figées sur un temps rassurant, un clocher qui ne redoutait pas les heures supplémentaires, un Barbera charpenté, une osteria à deux pas, des glycines exubérantes, des rosiers encore en fleurs - ou déjà. 
Oui, là-bas, nos pas légers sur le gravier, notre immense nostalgie nous ont murmuré de prolonger, de nous attarder dans l'air clément et apaisé de San Martino A.

5 commentaires:

  1. Ces quelques mots que tu nous distilles ce jour ma chère Dad sentent bon l'Italie. J'ai hâte d'y passer quelques petits jours loin de tout ce tumulte vécu ces dernières semaines. Mais pour moi, ce sera un Barbaresco de chez Piero Busso. Bises alpines.
    P.S. cela s'est bien passé cet après-midi. ;-)

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  2. Des goûts et des nectars, on ne discute pas. Il y a les gens plutôt Barolo, et les gens très Barbaresco. On ne va pas se chamailler, surtout si on ne tape pas dans la même bouteille!
    Très heureuse de savoir que l'expérience d'aujourd'hui a été positive. Un bon point supplémentaire pour toi. Bravo!

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  3. Il me semble, à te lire, que tu as toutes les compétences pour la formation, l'accompagnement qu'elle demande. Et même davantage…

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    1. Recoucou. Je ne sais pas si j'ai toutes les compétences. Ce que je sais, c'est que le gens participaient bien, étaient intéressés et les évaluations étaient très bonnes à la fin de l'après-midi. Mais tu vois, la hiérarchie s'en fout de tout cela... elle compte ses petits sous...

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