lundi 25 mai 2020

Ecouter / Vivre : Anne, le pont et la rivière


  Parc de Rungstedlund / Maison de Karen Blixen / Rungsted Kyst / Danemark

"On cherchera le pont quand on sera à la rivière."
Ces dernières semaines, tant qu'à être confrontée à toute une série de rediffusions, autant me composer un programme personnel en piochant dans des podcasts éprouvés. Ce faisant, suis tombée sur ce remède imparable d'Anne Sylvestre pour prévenir de vaines fabrications, une solution d'une désarmante simplicité.
Pourquoi anticiper et encore anticiper ? Quel avantage à tirer des plans sur la comète, à ressasser, à prévoir sur la base d'hypothétiques données ? Pourquoi ne pas plutôt avancer en pleine présence, mettre ses pas dans l'instant et réagir quand se présentent les événements ? Rien à voir avec une quelconque incapacité à planifier, organiser ou analyser. Il s'agirait plutôt d'une manière de s'alléger, d'aller vers l'avenir en portant son baluchon, mais en évitant de s'encombrer avec un gros sac de problèmes fantasmés et de solutions sans objet.

4 commentaires:

  1. Oui Dad, avancer en pleine présence c'est comme agir en pleine conscience... tu as tout dit, MERCI !

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    1. Merci à toi de ta lecture attentive, Julie, passe une belle soirée ;)

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  2. J'apprécie beaucoup Anne Sylvestre découverte il y a bientôt 30 ans, je crois, avec un CD des Fabulettes offert à mes filles petites. Ces derniers temps, il m'arrive de mettre une de ses chansons pour adulte sur l'ordi et d'autres suivent, sans rien faire, parfois j'écoute avec attention et d'autres fois, je suis emportée par la mélodie, la musique.
    Je ne sais plus si j'ai entendu ces Remèdes à la mélancolie, je pense que oui ; comme j'ai oublié, je les redécouvrirai avec plaisir.
    Je pense avoir anticipé avant et je crois qu'aujourd'hui, cela ne m'arrive plus ou très rarement. La vie ainsi est très agréable, avec très peu de stress (lié, il me semble, à l'activité professionnelle). Le mental est calme, calmé.

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    1. J'aurais envie de vous répondre trois fois oui.
      Oui, les fabulettes. Je me souviens d'un stage en éducation (il y a quarante ans environ), nécessaire pour entamer ma formation dans le social. Les enfants handicappés, tellement heureux de se balancer au son de ces chansonnettes. Tiens, il faudra que j'en réécoute.
      Oui, plaisir d'écouter et de réécouter Eva Bester, drôle et sensible, avec ses invités. C'est une émission éminemment culturelle (on y apprend des tas de choses, mais sans frime, juste pour le bonheur de partager)
      Oui, le stress lié au monde du travail (depuis les horaires et les procédures jusqu'aux interactions, parfois très gratifiantes, et souvent sources de tension). Oui, détente et bonheur quand on peut disposer de son temps et choisir ses relations. Belle fin de journée.

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