détail fresques / Abbaye Santa Maria di Vezzolano / Piémont
Ces gens qui affirment haut et fort n'avoir pas une minute à eux,
semblant autant désireux de se convaincre eux-mêmes
que d'en informer impérativement les autres...
presque une sorte de fierté à voir leur temps leur échapper
semblant autant désireux de se convaincre eux-mêmes
que d'en informer impérativement les autres...
presque une sorte de fierté à voir leur temps leur échapper
(on leur souhaite vivement que ce ne soit pas le cas :
n'est-ce pas terrible que de n'avoir pas 60 secondes à soi ?)
n'est-ce pas terrible que de n'avoir pas 60 secondes à soi ?)
Bonjour. Il ne devrait y avoir que les oranges et les citrons qui soient pressés! J'espère que tout ira bien pour toi/vous ce 11 mai.
RépondreSupprimerP.S. Le cheval de la fresque, il est hilare. Et en-dessous, il y a P.!
Bonsoir. Oui, bonne reprise le 11. Et que tes assurés puissent être rassurés. C'est important qu'ils ne se retrouvent pas encore plus fragilisés en ces temps incertains. Que de travail pour les accompagner en confiance... courage!
SupprimerJe crains que de ce côté rien ne change réellement quoique... Ce n’est pas un virus et un confinement de quelques semaines qui changeront la société et par conséquent cette attitude, cette exigence et aussi cette valorisation de soi. Ne pas avoir 60 secondes à soi, montrer comme vous êtes débordés, comme vous êtes fiables et nécessaire à l’entreprise à tel point que vous prenez, évidemment, le soir votre laptop à la maison et que le smartphone reste ouvert toute la nuit « on ne sait jamais ». Ce genre d’engagement ne changera pas. Par contre, ce ne sera plus utile pour tout le monde. Même si vous n’avez pas 60 secondes pour vous, et que cela vous valorise à vos propres yeux, cela n’empêchera pas que vous risquez d’être licencié lors de la prochaine vague de réorganisation. Vous aurez perdu, non pas 60 secondes, mais des années de 60 secondes, pour quoi en fait ?
RépondreSupprimerGaspard
ah! le monde du travail ! Autour de moi, je vois plusieurs types de professionnels : ceux qui font des heures supp' dans le domaine hospitalier et se réjouissent de pouvoir les récupérer le plus vite possible; ceux qui ont été heureux de prendre du recul grâce au télétravail ou au chômage partiel (qui leur ont laissé un peu plus de loisirs, des rythmes allégés ); ceux qui ont peur de ne pas retrouver leur place (ou qui sont en passe de la perdre) avec toutes sortes de préoccupations pour la suite (problèmes financiers, opportunités floues...); ceux qui sont soulagés de retrouver leur rythme d'avant et leur bureau, leur masque et leur vélo, lassés par le confinement et qui finissaient par se sentir très à l'étroit chez eux (dernier moment avant certains clashes relationnels). Il y a tous les cas de figure, mais il y a aussi ceux, plus rares, qui affichent "je suis sur-occupé, j'ai tellement à faire". Ceux à qui la crise a donné des mandats et par conséquent des possibilités inattendues. Pour combien de temps, en effet, cette suroccupation ? Tout est si incertain, tout peut changer si vite. Se sentir valorisé par son entreprise, se donner corps et âme parce qu'on vous sollicite aujourd'hui de manière pressante, oui,... mais pour combien de temps ? Là est la question. Trouver un équilibre entre le travail prestataire d'utilité sociale / de revenu et d'autres domaines de la vie n'a jamais été une mince affaire. La conjoncture actuelle n'y change rien : se vanter d'être "super occupé" n'est pas et n'a jamais été signe de plus-value existentielle. Loin de là.
SupprimerMerci pour votre passage, Gaspard et belle soirée.
Les gens qui n'ont pas une minute à eux sont des personnes brouillonnes et désorganisées. Les vrais actifs ont généralement tout le temps dont vous avez besoin, et tout le temps dont ils ont besoin eux-mêmes pour faire ce qu'ils ont à faire.
RépondreSupprimerC'est pour ça que ce sont de vrais actifs.
Mille fois d'accord avec toi. Organisation et compétence dégagent bien du temps. Du temps disponible pour soi et pour les autres. Je n'avais pas pensé au terme "vrai actif", mais il me parle. Les gens qui n'ont pas une minute à eux n'ont-ils pas avant tout quelque chose à se prouver ? à prouver aux autres ? ne s'agit-il pas d'une importance à se donner ?
SupprimerIl s'agit d'agir et non pas de s'agiter.
Merci pour ce commentaire efficace et très belle soirée.
Ne pas avoir une minute à soi alors qu'il est si bon de s'ennuyer...
RépondreSupprimerLorsque l'un de mes petits-fils me dit : je m'ennuie, mamie. Je lui réponds : eh bien, c'est très bien de s'ennuyer, c'est bon à la santé ! Et comme il ne s'attend pas à cette réponse, il repart, satisfait (sourire).
Bonne soirée, Dad, et un beau dimanche.
"je n'ai pas une minute à moi", n'est-ce pas une posture ?
SupprimerOui, comme tu as raison, apprendre aux enfants à s'ennuyer, c'est leur permettre de se faire confiance, de laisser libre-cours à leur créativité, de s'autoriser à être autonomes. Une excellente leçon de vie! Bon dimanche!