La Vierge adorant l'enfant Jésus (détail) / Antonio Rimpatta da Bologna / début XVIème / Musée Granet / Aix-en-Pce
Cet ange penché, d'une absolue modernité, peint en raccourci, se tenant par-dessus l'épaule de Marie,
souriant, absorbé, rempli de radieuse curiosité, il s'attendrit devant Jésus, plantureux petit Bouddha.
C'est à des détails minuscules, secondaires, que se reconnaissent les peintres et leur savoir-faire.
Tout, dans le tableau pourrait être figé, empreint de dignité, s'il n'y avait cet ange, badin, coquin,
qui insuffle à la scène une touche de vivacité, quelque chose de ludique et de léger.
Le tableau devient animé et Marie, sérieuse autorité, semble à deux doigts de tancer.
La Vierge adorant l'enfant Jésus (détail) / Antonio Rimpatta da Bologna / début XVIème / Musée Granet / Aix-en-Pce
Cet ange penché, d'une absolue modernité, peint en raccourci, se tenant par-dessus l'épaule de Marie,
souriant, absorbé, rempli de radieuse curiosité, il s'attendrit devant Jésus, plantureux petit Bouddha.
C'est à des détails minuscules, secondaires, que se reconnaissent les peintres et leur savoir-faire.
Tout, dans le tableau pourrait être figé, empreint de dignité, s'il n'y avait cet ange, badin, coquin,
qui insuffle à la scène une touche de vivacité, quelque chose de ludique et de léger.
Le tableau devient animé et Marie, sérieuse autorité, semble à deux doigts de tancer.
La Vierge adorant l'enfant Jésus (détail) / Antonio Rimpatta da Bologna / début XVIème / Musée Granet / Aix-en-Pce
Cette photo est tirée de Wikimedia Commons
Coucou. Ah oui, Marie a un regard qui en dit beaucoup. Tu en sais sans doute beaucoup plus que moi mais n'est-il pas rare de voir un drapé de la Vierge en vert? Est-ce que cela a une signification précise? Et je retiens également le regard du personnage à gauche qui lui se pose sur le peintre. C'est un très beau tableau. Bises de plaine exténuées.
RépondreSupprimerPas tout à fait sereine, notre Marie dans ce tableau, hein ? Au fond, elle devait être humaine et à ce titre elle avait bien le droit de s'agacer de temps en temps pour diverses bagatelles (dur, dur, le rôle de mère de Dieu, toujours dans la représentation, toujours dans la bonté et le sourire, ça devait être fatigant à la fin).
RépondreSupprimerLe drapé vert, intérieur de son manteau, tu as raison, est assez original. D'habitude, elle est en bleu, ou en rouge. La symbolique, je ne la connais pas, peut-être un symbole de foi et d'espérance ?
Le regard de l'ange "discipliné" me semble plutôt rêveur, perdu dans le vague, absorbé par ses pensées. Cet Antonio Rimpatta est un excellent peintre, vraiment. J'aime beaucoup ces artistes moins connus, mais non moins doués. Un lien vers un autre tableau : http://www.cassiciaco.it/navigazione/iconografia/pittori/cinquecento/rimpatta/rimpatta.html
Exténuée ? On le serait à moins : l'automne nous est tombée dessus sans crier gare, froidure, pluie, manque de luminosité, sans compter toute une série d'autres contrariétés, qui ne se sont pas gênées pour déferler. Belle soirée. Bon début de WE.
C'est le regard de Marie qui m'interpelle. Elle a un sourire mi-amusé, mi-agacé. La présence de cet ange sans doute un peu coquin, comme tu le dis, Dad. Et ce drapé vert n'est pas courant, je n'avais jamais vu encore Marie avec ce drapé de cette couleur. Cela a sûrement un sens... mais lequel ?...
RépondreSupprimerBonne soirée, Dad. Et une douce nuit.
N'est-ce pas que ces expressions, ces attitudes font toute la différence avec un autre tableau de la même période ? Et la couleur du manteau, comme tu le fais remarquer. Ce peintre méconnu avait le sens des trouvailles et de l'originalité, tout en se tenant aux formes d'usage. Tout beau samedi, rayonnant et embrasé.
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