Coucou ma Dad. Avec mon cher et tendre, nous nous sommes rendus compte que nous avons souvent l'envie de partir et que cette envie est un peu une fuite par rapport à un quotidien professionnel pesant. Alors partir oui, mais pour de bonnes raisons. A nous de changer ce qui peut l'être au quotidien et ne pas fuir ce qui de toutes façons ne peut pas changer.
J'admire l'arc-en-ciel sur ta photo, ici, le sommet des montagnes est blanc et ce matin, glagla... J'ai encore les pneus d'été moi! ;-) Bises de plaine.
Ce dont tu parles, la fuite par rapport au quotidien (soucis de travail ou d'autres choses qui peuvent nous importuner)c'est ce que je ressens parfois dans l'appel au départ. Un besoin de se soustraire à ce qui dérange, ce que tu appelles "de mauvaises raisons". J'essaie de freiner quand je vis ce genre d'impulsion, pour ne partir que pour de "bonnes" raisons : le désir de découverte, le besoin de s'oxygéner, l'appel à l'ouverture (car il y a aussi de "mauvaises" raisons de rester : la peur d'être dé-rangé, la crainte de sortir des sentiers balisés, le côté rassurant des routines). Ces derniers temps, je n'arrête pas de voir des arcs-en-ciel un peu partout. Celui-ci : juste devant mes fenêtres. Aïe! affronter les routes de montagne sans pneus adaptés! tiens, ça me rappelle quelques mémorables tête à queue durant mes hivers chaux-de-fonniers!
Je me reconnais tout à fait dans ce que vous évoquez : quand le départ répond à un besoin vital, au fond de nous, fait de désir et de crainte, poussant à aller explorer d'autres réalités. Et en même temps, au retour, j'éprouve la plupart du temps un tel plaisir à rentrer et à retrouver les merveilles laissées ici. Je me dis que j'ai fait tout ce chemin pour venir redécouvrir les beautés de mon quotidien. Belle et douce après-midi.
Un retour à l'essentiel… dans l'idéal, ce serait bien… Une ouverture à la Vie… ce serait souhaitable, aussi… Cependant, le désir de partir ne relève pas toujours de l'essentiel. Tant de touristes partout, tant de gens dans les aéroports, tant de migrations, il semble qu'on se déplace de manière exponentielle. Le goût du voyage laisse place au besoin d'évasion. Dans tout cela, qu'est-ce qui relève du désir d'apprendre, de s'ouvrir à d'autres réalités, et qu'est-ce qui tient plutôt du besoin de consommer, de fuir aussi (comme l'écrit Dédé) le quotidien et ses frustrations ? Mais fuir, c'est aussi échapper à toutes les beautés qui se trouvent à notre portée, là, ici, maintenant. Ces beautés que nous redécouvrons d'un œil neuf à notre retour et qui sont à notre disposition tous les jours. Belle après-midi.
Voyager devient de plus en plus le nouveau paradigme des retraités ! Au retour ils sont intarissables pour nous décrire toutes ces choses Zextraordinaires que le guide leur a si bien expliquées devant l'autobus… comme si rien d'intéressant n'existait à moins de 3000 km de chez soi.
Ils sont intarissables, mais le plus souvent d'un mortel ennui… On en viendrait à regretter les « soirées diapos » ! Au moins on voyait des choses sur grand écran, et même des couchers de soleil. Aujourd'hui le progrès consiste en un défilé de selfies authentiquement de "là-bas" sur leur téléphone portable à écran timbre-poste....!
Un résumé un rien forcé et caricatural, mais pas forcément faux et très certainement amusant, de certaines attitudes concernant les retraités voyageurs (on entend des résumés similaires sur les retraités occupés sur la blogosphère, tout occupés à se congratuler et à se commenter). Mais, voyages ou réseaux sociaux, pourquoi ne parler que des retraités ? Toutes les catégories de la population sont touchées, il me semble, par les excès, les selfies, les écrans, le suivisme et les tendances en tous genres. L'essentiel est d'être conscient de ce que l'on fait. Et puis, et surtout, ce que l'on fait, le faire à partir de soi et pour soi. Voyager pour savourer, pas pour s'afficher. Très belle soirée. PS : le petit Liré… c'est si joli. merci pour la référence si bien choisie.
Coucou ma Dad. Avec mon cher et tendre, nous nous sommes rendus compte que nous avons souvent l'envie de partir et que cette envie est un peu une fuite par rapport à un quotidien professionnel pesant. Alors partir oui, mais pour de bonnes raisons. A nous de changer ce qui peut l'être au quotidien et ne pas fuir ce qui de toutes façons ne peut pas changer.
RépondreSupprimerJ'admire l'arc-en-ciel sur ta photo, ici, le sommet des montagnes est blanc et ce matin, glagla... J'ai encore les pneus d'été moi! ;-) Bises de plaine.
Ce dont tu parles, la fuite par rapport au quotidien (soucis de travail ou d'autres choses qui peuvent nous importuner)c'est ce que je ressens parfois dans l'appel au départ. Un besoin de se soustraire à ce qui dérange, ce que tu appelles "de mauvaises raisons". J'essaie de freiner quand je vis ce genre d'impulsion, pour ne partir que pour de "bonnes" raisons : le désir de découverte, le besoin de s'oxygéner, l'appel à l'ouverture (car il y a aussi de "mauvaises" raisons de rester : la peur d'être dé-rangé, la crainte de sortir des sentiers balisés, le côté rassurant des routines).
SupprimerCes derniers temps, je n'arrête pas de voir des arcs-en-ciel un peu partout. Celui-ci : juste devant mes fenêtres. Aïe! affronter les routes de montagne sans pneus adaptés! tiens, ça me rappelle quelques mémorables tête à queue durant mes hivers chaux-de-fonniers!
Pour le mouvement vers l'inconnu,
RépondreSupprimerpour la friction de la peur et de l'envie,
pour le vertige.
Bien à vous et bonne journée.
Alban
Je me reconnais tout à fait dans ce que vous évoquez : quand le départ répond à un besoin vital, au fond de nous, fait de désir et de crainte, poussant à aller explorer d'autres réalités.
RépondreSupprimerEt en même temps, au retour, j'éprouve la plupart du temps un tel plaisir à rentrer et à retrouver les merveilles laissées ici. Je me dis que j'ai fait tout ce chemin pour venir redécouvrir les beautés de mon quotidien.
Belle et douce après-midi.
Voyager, partir,
RépondreSupprimerc'est un retour à l'essentiel
nous permettant de nous ouvrir encore plus à la Vie
:-)
Un retour à l'essentiel… dans l'idéal, ce serait bien…
RépondreSupprimerUne ouverture à la Vie… ce serait souhaitable, aussi…
Cependant, le désir de partir ne relève pas toujours de l'essentiel. Tant de touristes partout, tant de gens dans les aéroports, tant de migrations, il semble qu'on se déplace de manière exponentielle. Le goût du voyage laisse place au besoin d'évasion. Dans tout cela, qu'est-ce qui relève du désir d'apprendre, de s'ouvrir à d'autres réalités, et qu'est-ce qui tient plutôt du besoin de consommer, de fuir aussi (comme l'écrit Dédé) le quotidien et ses frustrations ?
Mais fuir, c'est aussi échapper à toutes les beautés qui se trouvent à notre portée, là, ici, maintenant. Ces beautés que nous redécouvrons d'un œil neuf à notre retour et qui sont à notre disposition tous les jours. Belle après-midi.
Retrouver son petit Liré ! ?
RépondreSupprimerVoyager devient de plus en plus le nouveau paradigme des retraités !
Au retour ils sont intarissables pour nous décrire toutes ces choses Zextraordinaires que le guide leur a si bien expliquées devant l'autobus…
comme si rien d'intéressant n'existait à moins de 3000 km de chez soi.
Ils sont intarissables, mais le plus souvent d'un mortel ennui…
On en viendrait à regretter les « soirées diapos » ! Au moins on voyait des choses sur grand écran, et même des couchers de soleil.
Aujourd'hui le progrès consiste en un défilé de selfies authentiquement de "là-bas" sur leur téléphone portable à écran timbre-poste....!
Un résumé un rien forcé et caricatural, mais pas forcément faux et très certainement amusant, de certaines attitudes concernant les retraités voyageurs (on entend des résumés similaires sur les retraités occupés sur la blogosphère, tout occupés à se congratuler et à se commenter).
RépondreSupprimerMais, voyages ou réseaux sociaux, pourquoi ne parler que des retraités ? Toutes les catégories de la population sont touchées, il me semble, par les excès, les selfies, les écrans, le suivisme et les tendances en tous genres.
L'essentiel est d'être conscient de ce que l'on fait. Et puis, et surtout, ce que l'on fait, le faire à partir de soi et pour soi. Voyager pour savourer, pas pour s'afficher. Très belle soirée.
PS : le petit Liré… c'est si joli. merci pour la référence si bien choisie.
Pour se convaincre que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs :)
RépondreSupprimerBonne nuit, Dad. Bises.
Ou découvrir qu'elle est étonnamment verte ici! Belle journée, Julie, quelques doux rayons!
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