Le Massacre des Innocent (détail) / Matteo di Giovanni / Eglise de Sant'Agostino / Sienne
Mado, restée dans le monde du travail, se plaint de cliques auxquelles elle filerait bien deux claques.
C'est affligeant, c'est pénible, se plaint-elle, de voir les médiocres en place qui s'allient et se soutiennent
et mettent sur la touche toute personne représentant une menace (évoluer représentant le pire des dangers)
Elle ajoute que moins ils sont doués et plus ils sont portés à jalouser et faire preuve de lâcheté (une banalité)
Que dire pour la consoler ? L'univers professionnel est le reflet de toute vie sociale. Génératrice de stress,
de rivalités, de divergences et d'incompréhensions, mais... aussi de belles rencontres, soutiens et stimulations.
Mado, repart vers son monde chaotique, m'embrasse, un peu lasse, mais reprend le volant vaillamment.
C'est affligeant, c'est pénible, se plaint-elle, de voir les médiocres en place qui s'allient et se soutiennent
et mettent sur la touche toute personne représentant une menace (évoluer représentant le pire des dangers)
Elle ajoute que moins ils sont doués et plus ils sont portés à jalouser et faire preuve de lâcheté (une banalité)
Que dire pour la consoler ? L'univers professionnel est le reflet de toute vie sociale. Génératrice de stress,
de rivalités, de divergences et d'incompréhensions, mais... aussi de belles rencontres, soutiens et stimulations.
Mado, repart vers son monde chaotique, m'embrasse, un peu lasse, mais reprend le volant vaillamment.
"de cliques auxquelles elle filerait bien deux claques"
RépondreSupprimerApplaudissements, bien trouvé:) Et que dire du titre... sympathique pieds dans l'nez :) à Gavalda, bravo Dad !
Pour le reste, tu as déjà tout dit.
Douce journée.
Comme beaucoup de gens, tu n'apprécies pas particulièrement A. Gavalda, Julie ?
RépondreSupprimerA propos de ce titre, il me ramène à un moment où une collègue me l'avait prêté pour un week-end prolongé. Je me souviens la maison au Piémont, la confiture que je touillais régulièrement et ce bonheur d'être à la campagne, lisant ce livre qui parlait d'amitié, de trajectoires cabossées et de gens qui se reconstruisaient. Un monde idéal, quoi. Un monde bisounours, réconfortant. C'est sans doute pour ça que tant de gens l'achète, AG, et en ont besoin. Elle s'adresse à la partie de nous qui voudrait croire que tout peut s'arranger, que les bons sentiments ont une place importante dans notre vie. Des contes pour adultes, en somme.
La vie nous amène à tirer d'autres constats (le monde professionnel qui ne nous ménage pas, les abandons, les morts, les incompréhensions...). Et... souvent, ensemble, c'est fou (il n'y a qu'à regarder les news à la télé).
Je crois qu'on navigue sans cesse entre nos désirs de monde rassurant, teinté glucose, et des réalités qui nous explosent à la figure. Nous sommes toujours quelque part des enfants, avec des bleus au cœur et des envies de glaces au chocolat et en même temps des adultes expérimentés, qui ne s'en laissent pas conter.
Belle après-midi, Julie.