mardi 30 mars 2021

Vivre : escalades

 

 
Le songe de Jacob (détail) / Nicolas Dipre / Musée du Petit-Palais / Avignon

 
Besoin de comprendre, toujours un peu plus, toujours un peu mieux.
Besoin de sentir qu'on progresse - malgré les échecs et les pas malheureux -
Besoin de tendre - peut-être qu'on s'approche? - vers une forme de sérénité.
 

8 commentaires:

  1. Probablement avons-nous au fond de nous une « zone de sérénité », comme une permanence de présence. La difficulté est que les perturbations plus ou moins fortes et/ou déstabilisantes de la vie peuvent nous rendre inaccessible cette zone au fond de nous.
    Je dis cela parce qu'une « préoccupation durable » que l'on traverse peut être vécue différemment d'un jour à l'autre. Parfois on est serein, parfois on est agité pour la même raison qui inquiète.
    Alors la sérénité je ne la représenterai pas version songe de Jacob, où il faut « monter », mais plutôt par une descente en soi-même où l'on rejoint une zone stable et permanente qui accueille différemment l'ordinaire des jours.
    Ce serait plutôt une image de spéléologue des profondeurs.
    Je dis cela quelque peu par expérience personnelle.
    La question délicate est de réussir à descendre dans un en-deçà des perturbations. Mais ça peut s'apprendre… chaque spéléologue est d'abord un débutant qui acquiert des techniques et des moyens concrets
    La joie d'y être, c'est de puiser là le cadeau de forces parfois insoupçonnées.

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    Réponses
    1. Monter descendre
      seul le sens change
      Cela a t il vraiment un sens
      ou n'est ce qu'un contre sens ?
      ;-)

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    2. > Alain :
      Face à tous les hauts et les bas de l'existence, dans quelle direction diriger notre regard ? faut-il regarder au fond ou autour de nous ? Les deux, mon général! :)
      Je plaisante, mais pas tant que cela. En effet, on peut "plonger ou descendre" en soi-même = image de l'exploration et de la connaissance de soi.
      Parallèlement, quand il s'agit de se voir connecté à l'univers, à une zone de sérénité et de stabilité qui nous inclut à un tout plus grand, c'est une image d'élévation du regard vers plus vaste que soi qui apparaît.
      Face aux douleurs et aux perturbations, ce regard d'introspection, ou ce regard d'intégration à un tout plus grand m'apparaissent comme deux manières de trouver une forme de sérénité. On procède toujours des deux mouvements, je crois.
      Et quoi qu'il en soit : un sacré boulot ! Du pain sur la planche! Belle soirée à toi, cher Alain.

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    3. > Pascal :
      S'agit-il de monter ou de descendre quand on parle des hauts et des bas de l'existence ? Vaste débat... et encore : y a-t-il un ascenseur ou pas ?

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    4. @ Dad
      Je comprends bien ce que tu exprimes dans ta réponse.
      Pour ma part c'est réellement « physique, corporel ». Plus le mouvement de descente s'effectue par présence consciente au corps, plus la « connexion physique » à l'univers entier et au divin s'effectue.
      Parce que « mon intérieur » s'élargit à tout cela comme une dilatation. Certaines femmes qui ont vécu la maternité comprennent cela très bien.
      Comme disent certains mystiques : le ciel est en terre.
      Le très haut ne fait qu'un avec le très bas.
      La paix profonde navigue dans la tempête.

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    5. Tout cela est passionnant.
      Hildegarde de Bingen écrivait : "L’homme a en lui-même le ciel et la terre". Je t'invite à lire le premier paragraphe de cette présentation à la bnf.
      Et à admirer le ciel qui cette nuit encore sera étoilé! Belle soirée!

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    6. Ah ! Hildegarde ! Qui revient en force chez les écolos et végans !
      Une femme étonnante s'il en est, qui fit l'unité en elle de ce qu'est une personne humaine (corps, âme, esprit), et surtout comment transmettre.
      Elle réalise sa vision mystique de l'homme dans la roue cosmique… trois siècles avant Léonard de Vinci qui ne fit qu'une projection mathématique, rationaliste et égocentrique. … bref : tous les tics du temps.... ;-)

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    7. Oh! je réalise que le lien à la page de la bnf n'a pas été collé dans ma réponse. Le voici : http://expositions.bnf.fr/ciel/arretsur/monde/ciel/index.htm (avec mes excuses)
      Cela dit : j'ignorais que la Bibliothèque nationale de France fut un repaire de végans et d'écolos! Fichtre! on en apprend tous les jours! :)))

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