mardi 4 décembre 2018

Vivre : derrière la forêt, la baie


Allégorie de la justice / Giotto di Bondone / Cappella degli Scrovegni / Padova


On ne peut pas que perdre.
Non. On ne peut pas.
On a perdu la lumière
On a perdu le vert.
On a perdu les jours.
Les feuilles se sont envolées.
Mais le paysage, lui, 
s'est élargi à 240 degrés.

2 commentaires:

  1. Viens chez moi, il y a toujours le vert... des sapins. :-) Bises de plaine un peu beaucoup fatiguées.

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  2. L'hiver, j'aime que le châtaignier et ses compagnons feuillus cèdent la place au paysage sud. La jolie baie d'Y. sait alors me dire, selon la couleur de son lac, quel vent souffle et avec quelle force.
    "un peu beaucoup fatiguée" ? Prends-tu suffisamment de temps pour aller marcher sous les sapins, grands sages experts en apaisement et en sérénité ? En décembre, des tas de contrariétés nous tombent dessus, et les gens que nous croisons ont souvent tendance à amplifier ces contrariétés : préférer la compagnie des sapins. Autant que faire se peut. Belle aprem ensoleillée. Tandis que je t'écris : un immense arc-en-ciel a fait son apparition : je te l'envoie, tu recevras ses jolis mots colorés!

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