mercredi 5 décembre 2018

Vivre : les couleurs du présent

Cour du cloître de Saint-Trophime /Arles 

J'avais passé une partie de la matinée à me rendre attentive, puis à écouter quelqu'un qui invitait à l'attention de chaque instant, puis à écrire un petit texte sur l'importance d'être présent, où que ce soit, en quelque occasion que ce soit.
Soudain, j'ai levé les yeux et l'arc-en-ciel était là. Et, soudain, le temps d'écrire un mot, il s'est évaporé, prestement.
Ce fut un merveilleux présent. On aurait dit la buée des matins froids, quand trois mots sont prononcés. Les couleurs se sont évaporées. Le présent est devenu passé.

4 commentaires:

  1. Coucou. Un arc-en-ciel en décembre, c'est plutôt rare. Chez nous, nous avons eu des coups de tonnerre lundi soir. Et énormément de pluie jusqu'à haute altitude. Maintenant le temps s'est un peu calmé.
    Il y a des petits moments dans la journée qui nous mettent de bonne humeur. Même s'ils sont éphémères, ils ouvrent une autre dimension dans un quotidien parfois un peu sombre. Bises de plaine toujours très fatiguées.

    P.S. Concernant les promenades sous les sapins, cela fait un moment que je n'en ai pas faite, c'est peut-être bien cela le problème. Je m'énerve dans mon coin et ne me ressource pas suffisamment...

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  2. L’importance de l’attention, pour percevoir ces instants fugaces. Pour être juste là quand ça se passe (tu penses bien que ce fieffé arc-en-ciel ne m’a pas laissé le temps d’attraper mon appareil)
    A part ça, oui… décembre… décembre est une espèce de calamité sombre et fatigante. Une longue plongée vers les vacances et les Fêtes de Noël (qui souvent n’en sont pas, des fêtes). Je ne sais pas toi, mais en ce qui me concerne, c’étaient les gens qui me fatiguaient en décembre (j’utilise l’imparfait parce que maintenant je me tiens à l’écart autant que possible). Les gens tendus, excédés, énervés et il fallait prêter attention à ne pas leur donner prise parce qu’à la moindre friction, ça pouvait produire des étincelles. Décembre, se protéger, veiller à ne pas entrer dans les escalades. Et…, je dois l’avouer, décembre était le mois où je m’accordais le droit d’appeler pour dire que non, aujourd’hui, absence pour cause de maladie.
    Belle journée quand même et peut-être bonne balade après-demain sous les sapins!

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    1. je crois tout simplement que je déteste le mois de décembre. Il faut s'inscrire à tous les apéros de Noël parce que c'est bien de se faire connaître et d'augmenter son réseau professionnel, il faut courir dans les magasins (je le fais de moins en moins!), j'aspire simplement à être entre le bœuf et l'âne gris, tranquillement. Ah non! Là non plus, ce n'est pas possible. Il va y avoir du monde qui va venir, les bergers, les rois mages.
      LA BARBE! :-)
      Et décembre au travail, j'ai vu ma cheffe s'énerver quatre fois aujourd'hui pour des broutilles, je lui prescris un burn-out dans peu de temps... et pourtant, elle ne fait rien... de constructif. ;-))

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    2. En décembre : se méfier des mots "il faut". Faut-il vraiment ? Faut-il vraiment tellement?
      Et puis, comment veux-tu que ta cheffe fasse quelque chose de constructif, puisqu'elle met toute son énergie à s'énerver ? On ne peut pas être au four et au moulin...
      Parfois, se donner le droit de faire juste un pas de côté, juste le droit de respirer, juste le droit de se retirer de la mêlée, ça fait tellement de bien. Dans une année, elle ne sera sans doute plus là, et dans une année, il y a fort à parier que le monde continuera de tourner... même sans elle... Allez, courage, et belle soirée!

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