Madonna dell'Umiltà / Masolino / Uffizi / Firenze
On aurait dit un tableau de la Renaissance :
longiligne,
blonde, vêtue de couleurs tendres,
un regard et un sourire vaguement absents,
impassible face au va-et-vient des voyageurs,
des contrôleurs, des pressés, des surchargés,
languide, souveraine, elle allaitait son enfant.
des contrôleurs, des pressés, des surchargés,
languide, souveraine, elle allaitait son enfant.
Transposée à plus large échelle, ton histoire nous montre que s'inquiéter sans cesse du regard des autres restreint sensiblement notre liberté. Etre dans la norme, faire comme les autres, ne pas sortir du lot... voilà ce qui nous arrive bien souvent au quotidien. Et qui nous enferme dans un carcan qui peut vite devenir très lourd à supporter.
RépondreSupprimerSalutations de l'Alpe enneigée, un soleil généreux, une neige scintillante, un merle, 2 mésanges, 2 accenteurs (beaucoup de saleté à cause d'eux sur le balcon...) Va falloir que je nettoie un peu. :-) :-(
On vit dans un univers absurde où les choses les plus naturelles - allaiter, par exemple - deviennent choquantes, et où des choses indécentes passent pour naturelles. Le monde à l'envers. La Madone de l'Intercity était fort belle.
RépondreSupprimerDes accenteurs gentiment nourris qui se conduisent comme des malappris ? Quels goujaterie! :-) Belle journée, profite du soleil, car ici, c'est blanc de blanc, lac Jura ciel confondus.