Vivre : still life / 57
Pour être très honnête, faire les biscuits de Noël, ce n'est pas ma tasse de thé. La cuisine sans dessus dessous, les mains enfarinées, la ganache qui durcit trop vite, la pâte trop collante, les chutes à rallonge qu'il faut remodeler, le plan à nettoyer, ça ne m'amuse pas plus que ça. Mon goût pour la tradition étant passablement limité, je me lance pour la forme, avec une bonne réserve d'émissions podcastées.
En revanche, une fois la dernière spatule lavée, il y a les sachets en papier kraft, les étiquettes à l'ancienne, des vœux et des prénoms tracés en gothique, la joie d'inventer, le plaisir d'imaginer les doigts qui plongent tout au fond pour débusquer les préférés.
Et puis, il y a les échanges. Recevoir des biscuits tout prêts tout frais, dans leurs petites enveloppes enrubannées, croquer dans les différents modèles pour les tester. Instituer, pour quelques jours, le rite du thé : moment ludique, moment jouissif autour des chandeliers.
(ainsi, tous les mois de décembre, en enfournant, j'en viens toujours à me demander si les biscuits, avec leur lot de contraintes, leur mélange de corvées et de créativité, ne sont pas le symbole des Fêtes de fin d'année).
Coucou Dad. Alors je me réjouis de recevoir mon petit paquet de biscuits! :-)
RépondreSupprimerJ'ai commencé à faire des biscuits l'année passée. J'avais le temps, ne travaillant pas à ce moment-là. Pour cette année, je ne sais pas si je vais en faire, peut-être le 24 dans l'après-midi avec mon bonhomme bleu mais pas sûr. Je ne sais encore pas maintenant comment vont s'organiser les fêtes de Noël. Chez qui aller, chez qui fêter... bref...
Bises de plaine bien fraîches.
Chère Dédé, ne disposant pas de ton adresse postale, c'est avec grand plaisir que je t'envoie - en recommandé - un joli lot de biscuits électroniques. Du reste, une photo ne suffit-elle pas à saliver? et en plus, ceux-ci ne te feront pas prendre un gramme!:-)
RépondreSupprimerNoël, les invitations, chez qui ? avec quels cadeaux? c'est ça qui n'est pas ma tasse de thé. Les obligations de la tradition. Je recevrai volontiers mon fils pour un repas chaleureux, digne de notre relation privilégiée. Quant au Noël en EMS, je ferai l'impasse sur ce moment plus que déprimant. Bon lundi! Ici, il fait chaud : trois degrés!