lundi 17 juin 2019

Lire : avant, après


Désolée : pas de titre ni de nom de peintre / Palazzo Fava / 2015 / Bologne


Longtemps, je les ai achetés avant en me fiant à leur apparence ou à leur quatrième de couverture, suivant des impulsions, le bouche à oreille ou des résumés dans les médias. J'en ai énormément achetés, j'en ai largement donnés, j'en ai aussi passablement abandonnés et puis, j'en ai beaucoup transportés d'un logement à un autre.
Maintenant, j'aurais tendance à les acheter après emprunt, après lecture. J'aurais tendance à ne garder chez moi que ceux que j'ai vraiment aimé lire et qui me donnent envie d'y revenir. Ceux dont la présence m'apaise, me stimule ou me captive.
Les étagères bourrées  jusqu'au plafond, les piles qui s'amoncellent me plaisaient autrefois, mais n'ont plus rien qui me rassure. Je ne leur trouve guère de grâce décorative et je n'éprouve nul besoin d'exhiber à travers eux ma pseudo culture.
Les livres qui donnent envie de  les adopter après sont ceux que j'accueille à demeure désormais.

7 commentaires:

  1. C'est ce que je devrais faire moi aussi, car, tout comme toi, j'ai une tonne de livres, mais le problème est que je ne veux pas les jeter, on ne jette pas un livre, et je ne sais qu'en faire. Je les ai proposés à la médiathèque, cela ne les intéresse pas. J'ai pensé à un vide-grenier, mais il paraît qu'ils partent très mal. J'avais envisagé à une époque de les mettre sur le bon coin, de faire un carton (ou des) avec une vingtaine de livres et de les donner, peut-être que cela intéresserait quelqu'un, je ne sais pas. Je les ai proposés aussi à Emmaüs, mais non, ils n'en ont pas voulu. Il faudrait peut-être que je trouve un bouquiniste qui serait ravi. Parce que tous ces livres deviennent encombrants. Et toi, Dad, qu'en fais-tu lorsque tu n'en veux plus ?
    Belle journée ensoleillée à toi.

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  2. C'est vrai qu'Emmaus et Caritas réchignent à les accepter : ils ne font plus de bénéfices avec les bouquins. Ici, dans la ville voisine et au village, un système marche très bien : la caisse à échanges. Mises en place par les municipalités, avec un couvercle latéral en plastique transparent pour protéger de la pluie, elles accueillent les livres dont on ne veut plus, offerts à ceux qui seraient intéressés. C'est le troc le plus simple. La rotation est rapide, les gens sont preneurs. Il m'est arrivé d'y trouver un ou deux jolis romans, et la collection entière des Alice (bibliothèque verte) que je dévorais durant mon enfance. J'y dépose tous ceux dont je ne veux plus. Y a-t-il ce genre de caisse dans ton village / quartier ? Sinon, tu pourrais proposer d'en installer : les bibliothécaires sont généralement prêtes à collaborer à ce genre d'initiative. Belle après-midi, Françoise.

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    1. J'ai recherché mais apparemment il n'y a pas de caisse à échanges (ou boîte à partage) près de chez moi. Je vais poser la question à la médiathèque pour savoir s'ils en connaissent ou bien s'ils ne seraient pas intéressés pour en créer une. Merci de m'en avoir parlé, Dad.
      Bises à toi, et à Dédé. :-)

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  3. Coucou les filles. :-) J'adore aller dans les libraires et acheter des livres. Seulement, je suis un peu envahie maintenant et les livres s'empilent. Quand j'habitais dans la grande ville et dans un immeuble, je laissais en bas des escaliers les livres dont je ne voulais plus. Ils disparaissaient très vite, car je devais avoir des voisins friands de lecture. Depuis que j'habite à l'alpage, je ne fais plus cela et donc les piles grandissent. Il y a des caisses d'échanges dans la région mais il faut que je m'informe où elles sont.

    Bises de plaine les filles. :-)

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  4. Comment résister au charme des librairies, si possible petites et judicieusement achalandées par des libraires motivés ? J'aime beaucoup Payot à Lausanne et à Yverdon. J'aime aussi l'Indocile à Besançon, et Ombres blanches à Toulouse, et Delamain à Paris, et à Venise j'adorais La Toletta (proche il me semble de mettre la clef sous la porte) et la librairie française longtemps tenue par un monsieur triste pourvu d'un chat dépressif (ou le contraire).
    Mon billet ne signifie pas que je n'achète plus. J'achète autrement, "après". "Avant", je hume et je renifle. Et puisqu'on parle de humer et de renifler, Pedro m'ayant déjà dévoré mon livre préféré de Kabat-Zinn, il me faudra bientôt aller le racheter!
    Belle aprèm, jeune fille!

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  5. Parfois, on peut participer à la vie communale en mettant en place des initiatives simples et pas coûteuses. Je te mets deux liens sur les expériences des alentours : https://www.laliberte.ch/news/magazine/page-jeunes/les-boites-a-livres-debarquent-393311 // http://le-courrier.ch/oron-la-ville-amelioration-de-la-boite-a-livres-au-village/ C'est aussi simple que cela et ça fait des heureux, ça donne aussi l'occasion de se parler, d'échanger. Belle aprèm!

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  6. Je vais regarder tout cela. Merci Dad. Et bonne soirée.

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