lundi 24 juin 2019

Vivre : l'épreuve


A Myth of two Souls / Vasantha Yogananthan / Musée de l'Elysée / Lausanne / 2019

Comme une montagne, comme un col franchi, un jour, on plonge de là-haut son regard sur la plaine ouatée par le soleil. On se retourne vers le sommet. On se rend compte que l'aride traversée est derrière soi, qu'on n'avait pas voulu reconnaître, nommer, désigner. On expire, on met un pas devant l'autre et on poursuit sa route, allégée.


3 commentaires:

  1. Coucou Dad. En tant que digne fille d'alpiniste émérite et montagnarde aussi, je crois savoir ce que signifie la montagne que l'on gravit, le col que l'on franchit. Au propre et au figuré. Il y a des jours où tout devient plus léger et où on mesure tout le chemin parcouru. Et on dépose le gros sac à dos, on enlève les Salomon, le baudrier et les sangles et on se dit: "oui, on l'a fait".

    Je dis souvent à mes "élèves": "voyez le chemin parcouru jusqu'ici, soyez fiers de ce que vous avez accompli".

    Bises de plaine déjà surchauffées... et quand on sait qu'on nous annonce plus de 35 degrés en plaine en Valais pour les jours prochains, cela va être pénible.

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  2. Aaaah! Moi qui n'en fais jamais, me voici tout juste relevée d'une longue sieste : la chaleur aujourd'hui sur l'arc lémanique m'a assommée (plus trois heures de marche dès potron-minet avec Pedro). La canicule qu'on nous annonce va être rude. Prendre des mesures : activités très matinales, et retour aux abris dès que possible. As-tu comme je te le souhaite la possibilité de décaler tes horaires, d'aller travailler plus tôt et de rentrer chez toi en fin d'après-midi aux heures les plus chaudes ?
    Oui, regarder en arrière et pouvoir se dire fièrement : "je l'ai fait et j'en suis fière". Mais il y a aussi des fois où, tellement pris dans un marasme dû aux difficultés, on ne réalise même pas qu'on est en train de les affronter. Et c'est après, après, quand on regarde de loin, en arrière, qu'on prend la mesure de tout l'effort qu'on a accompli et alors alors on se sent vraiment soulagé. Quoi qu'il en soit, l'épreuve qu'on a su affronter, il faut la reconnaître et savoir se féliciter.
    Dans la liste de mes conseils : ne pas oublier de boire et, comme le préconisait une ancienne collègue afghane, se poser régulièrement sur la nuque un foulard humide frais. Très belle soirée dans la fraîcheur des cimes!

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  3. Et bien je commence tous les matins à 07h00.

    Mais, mais. Comme ma cheffe brasse beaucoup d'air, c'est assez utile ces jours-ci, ça ventile un peu. :-)))). Bécots!

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