mardi 18 juin 2019

Vivre : changer de trottoir


Assia (moulage) / Charles Despiau / Mba / Bordeaux

Pas méchante (mais pas vraiment gentille)
ses faux-airs d'amitié, sa manière de folâtrer,
de saupoudrer de mots sucrés son manque d'empathie
n'inspirent ni l'élan du cœur ni celui de l'esprit.
Je fuis.

  

4 commentaires:

  1. Tiens...on dirait que tu décris... ma cheffe. :-)) Bises de plaine excédées. :-))

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  2. Je comprends que tu sois excédée. Ce genre de personnage distille les messages contradictoires. On doit toujours distinguer leurs mots et leurs sourires de façade, de ce que leurs yeux disent et de ce que l'on ressent au fond de soi. Je suis persuadée que nous portons au fond de nous-mêmes un instinct très sur qui nous indique ce que vaut une personne et ce qu'elle nous veut. Les bonnes manières, la bonne éducation ont tendu à faire taire cet instinct, cette intuition que les animaux, par exemple, gardent toujours vivante. En face à face (et même à l'écrit) je me fie à ce que je ressens et quand une personne, je ne la "sens" pas, je ne la laisse pas s'approcher plus que le nécessaire. Une règle de base : fions-nous à notre intuition! elle est précieuse! Belle aprèm quand même, chère Dédé.

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  3. Je crois que nous devons avant tout nous protéger, et si nous sentons que ces personnes peuvent nous faire du mal, en effet il vaut mieux fuir. Mon côté trop gentil me joue pourtant parfois des tours, je ne vois le mal nul part, je trouve des excuses à ces personnes, je me dis que ce n'est pas de leur faute, etc. Et puis un jour, après y avoir laissé quelques plumes, je me dis que cette relation ne rime à rien, et j'y mets fin.
    Belle fin de journée, Dad.

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  4. J'ai longtemps accordé le bénéfice du doute, en me disant : allons, évitons les préjugés, et dans les faits ma première impression a toujours été la bonne, à deux exceptions près. Notre instinct, fruit de nos expériences antérieures et d'un flair encore plus profond sans doute, est un bon guide.
    On peut se tromper sur une personne, c'est sûr, on peut transférer sur elle des peurs et des souvenirs douloureux, mais notre "petite musique" sait généralement bien nous conseiller.
    Et surtout, surtout : les yeux, l'importance du regard, qui ne peut pas tromper... Ces regards profonds, démunis, fuyants, perçants, compréhensifs devraient être nos véritables interlocuteurs.
    Très belle soirée à toi, chère Françoise, très douce et bienveillante fin de journée.

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