Le
Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
On devrait lire et relire les classiques. On croit les connaître parce qu'on nous les a imposés dans des programmes scolaires ou académiques. On devrait y revenir, régulièrement, pour retrouver leur pureté, leur évidence, leur élégance. Leur actualité sociale et politique aussi.
Comment, mieux que Baudelaire, dire l'absolue impossibilité de déployer ses ailes, de se réaliser dans un univers social inapproprié? Comment mieux dire les difficultés à trouver sa place dans un monde qui n'est pas le sien? Comment mieux dire l'exil, la souffrance de la différence?
"L'Albatros" et "le Cygne"...Drôles d'oiseaux, mal dans leur peau, si différents.
RépondreSupprimerBelle soirée. Et bisous