jeudi 2 janvier 2025

Vivre : dure, dure vie de chien

 

 
Ok. Il a erré sur des routes durant ses jeunes années (disons : ses premiers mois). Ok. Il s'est retrouvé livré à lui-même et affamé. Il a dû lutter et lutter pour trouver à s'alimenter. Mais... là, il y a prescription. Depuis cinq ans, il en est à trois repas par jour. Plus goûters et friandises (officiellement, pour sa sévère véto, les yeux dans les yeux, il ne se met à l'écuelle que matin et soir). Il ne pense qu'à bâfrer. Il ne fait que renifler. Il harcèle sa dog-sitter pour obtenir du rab à longueur de journée. En ville, il va quémander des parts de sandwiches aux gens en train de déjeuner. Il me fout la honte en allant voler les boulettes des chats voisins. Il peut déceler une lichette de jambon à 200 mètres et tenir mordicus à se l'approprier.
Hier, quand il s'est mis à grimper dans un arbre pour attraper un reste de viande lancé au renard et resté agrippé à une branche, il m'a vraiment scotchée. J'ai cru qu'un ptérodactyle s'était échappé de Jurassica. Il est comme ça. Il a un trou à la place de l'estomac. Il creuse des kilomètres dans les terriers et un découvert dans mon budget. A part ça, il est adorable avec ses grands yeux innocents, implorants... surtout devant les propriétaires qui gardent quelques croquettes dans la poche de leurs blousons.

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