Dans les ruelles inondées de silence, les inscriptions peu à peu s'effacent
qui, de quelques nectars ou piquettes, disaient la douce ou folle ivresse.
Le temps paraît plus lent, les pieds se font vacillants sur les cailloux des places.
Les colombes s'étirent au ciel plus bleu que bleu, dansent et laissent leur trace.
La vie se déploie imperturbable, indifférente à tout ce qui presse (qui trop agresse).
L'ombre et la lumière aux jeux implacables s'amusent, se coursent et se chassent.
Les façades ne cessent de ressasser que tout passe. Tout passe...
Dès lors... vis, lentement jouis, ralentis, ralentis, ose la paresse.
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