jeudi 10 janvier 2019

Vivre : loin de soi



Dans les rues de janvier
des passants hâves, hébétés
la fin des Fêtes, si vite passées,
le froid cru, la frustration cruelle.
Seule antidote à ce désarroi :
 la vie qui palpite, mais qu'on ne voit pas,
pressés, détournés par le poids
des maux subis, de mots non dits,
et des devoirs qui s'amoncellent.


2 commentaires:

  1. J'ai de la chance d'être en vacances mais je n'ai jamais aimé ce mois de janvier. D'ailleurs je crains le retour...dans quelques heures. Bises marines.

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  2. Le retour approche ? Dans ce cas, je te conseille de mettre dans tes bagages une bonne dose de vent du large, les échos des vagues, et la beauté des soleils couchants. Bonne route, bon voyage. J'imagine que tu as pris de belles photographies et certaines, tu les montreras. Et puis, janvier, ici, ce n'est pas que des humanoïdes déprimés,c'est la grâce d'une colombe qui bat de l'aile et s'agite sur place pour se réchauffer, c'est l'élégance des busards, l'envol de centaines de colverts, le hennissement de chevaux bravant le froid, la beauté des montagnes enneigées... de quoi te donner l'envie de rentrer!

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