Le plus étonnant, tandis que l'on parcourt une ville étrangère, c'est de constater qu'on y a été attirée par la somptuosité de ses bâtiments, l'éclat de ses fastes passés et que, au bout du compte, on se retrouve émue par de tout petits détails insignifiants, mais infiniment évocateurs dont on se rappellera longtemps après avec une précision déconcertante.
Sur l'instant je me suis demandé si c'était de vrais oiseaux !
RépondreSupprimerEt puis… évidemment… les fientes !
Et fort heureusement il y a le petit linge blanc pour nettoyer !
Ce qu'il faut souligner aussi c'est ton œil de photographe aux aguets !
Oui, ce petit tableau pris sur le vif, ce sont quatre pigeons un brin... invasifs squattant une fenêtre vénitienne. La présence d'une corde supposerait que la ménagère y suspend son linge à sécher. Dans quel état le retrouve-t-elle au bout de quelques heures ? Va savoir...
SupprimerSi nous regardons bien, le fil à linge est monté sur une poulie
Supprimeret quand la ménagère fait sécher son linge elle le suspend
puis tire sur le fil pour amener le linge le long du mur
là où les pigeons ne peuvent pas se reposer.
Ah qu'ils sont ingénieux ces anciens!
;-)
Oui, le système des poulies est encore très utilisé dans les quartiers populaires vénitiens : d'une fenêtre à une autre, sur la même façade, ou sur la façade d'en face. Le linge étendu est un lien entre voisins voisines, on se voit, on s'entend, on s'entraide, quand une pince tombe ou quand un linge reste coincé. Il y a les jours à lessive alternée. Il y a les couleurs au-dessus des calli. Il y a les tissus qui s'obstinent à sécher malgré les brumes. Et il y a les torchons qu'on relave pour cause de... pigeons mal élevés! Belle soirée.
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