En te lisant je pensais que, finalement, je ne connais pas si mal que ça ce qu'il en est du silence et de l'immobilité. Sauf qu'au départ, ce n'est pas que j'ai osé. Ça s'est imposé du jour au lendemain. En revanche, en ressentir le bonheur et la joie, c'est venu plus tard, beaucoup plus tard, ...beaucoup beaucoup plus tard… Maintenant c'est là. Cependant, est-ce qu'on s'y sent toujours bien ?
Tu distingues ce qui est imposé par l'extérieur, les circonstances de ce qui vient de l'intérieur, de soi. Le silence, la solitude, les pertes, les contraintes que l'on subit, on ne s'y sent jamais bien, puisqu'on les subit, justement. Ce ne sont pas des options que l'on a prises. On doit faire avec (et chacun je crois, même les mannequins blonds et minces sur les couvertures des magazines ou les familles qui sourient au ski sur Instagram, sont confrontés à des contraintes. Il y en a qu'on voit plus, et il y en a qu'on voit moins.) Vivre, c'est en partie apprendre à faire avec ce qu'on n'a pas choisi. Le sommet de la maturité, c'est sans doute le "oui" à ce qu'on n'a pas choisi. (pour certains aussi, qui ont été très blessés dans leur corps ou dans leur âme, la tentation de la victimisation est forte, qui fait croire et dire qu'on a souffert plus que les autres, qu'on est plus malheureux, plus touché, mais je ne pense pas que l'autocommisération soit une voie juste. Elle nous prive de la fierté d'être soi et d'avoir su tracer notre chemin avec nos propres moyens). La joie, le calme, le silence dans lequel on se love sont des cadeaux de la vie que l'on apprivoise. Oser être simplement heureux est un sacré défi, surtout si on trouve un bonheur sur mesure et pas dans toutes les sortes d'expériences, d'objets et de produits qu'on n'arrête pas de nous proposer tous azimuts. Ici, le ciel s'est voilé. On nous prédit la neige pour bientôt. Les oiseaux s'en fichent et pépient heureux. Belle soirée.
En te lisant je pensais que, finalement, je ne connais pas si mal que ça ce qu'il en est du silence et de l'immobilité. Sauf qu'au départ, ce n'est pas que j'ai osé. Ça s'est imposé du jour au lendemain.
RépondreSupprimerEn revanche, en ressentir le bonheur et la joie, c'est venu plus tard, beaucoup plus tard, ...beaucoup beaucoup plus tard…
Maintenant c'est là.
Cependant, est-ce qu'on s'y sent toujours bien ?
Tu distingues ce qui est imposé par l'extérieur, les circonstances de ce qui vient de l'intérieur, de soi. Le silence, la solitude, les pertes, les contraintes que l'on subit, on ne s'y sent jamais bien, puisqu'on les subit, justement. Ce ne sont pas des options que l'on a prises. On doit faire avec (et chacun je crois, même les mannequins blonds et minces sur les couvertures des magazines ou les familles qui sourient au ski sur Instagram, sont confrontés à des contraintes. Il y en a qu'on voit plus, et il y en a qu'on voit moins.) Vivre, c'est en partie apprendre à faire avec ce qu'on n'a pas choisi. Le sommet de la maturité, c'est sans doute le "oui" à ce qu'on n'a pas choisi.
Supprimer(pour certains aussi, qui ont été très blessés dans leur corps ou dans leur âme, la tentation de la victimisation est forte, qui fait croire et dire qu'on a souffert plus que les autres, qu'on est plus malheureux, plus touché, mais je ne pense pas que l'autocommisération soit une voie juste. Elle nous prive de la fierté d'être soi et d'avoir su tracer notre chemin avec nos propres moyens).
La joie, le calme, le silence dans lequel on se love sont des cadeaux de la vie que l'on apprivoise. Oser être simplement heureux est un sacré défi, surtout si on trouve un bonheur sur mesure et pas dans toutes les sortes d'expériences, d'objets et de produits qu'on n'arrête pas de nous proposer tous azimuts.
Ici, le ciel s'est voilé. On nous prédit la neige pour bientôt. Les oiseaux s'en fichent et pépient heureux. Belle soirée.
J’adhère et je signe immédiatement.
RépondreSupprimer:) Belle soirée.
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