Pavillon chinois (détail) / Potsdam
Il
y a certains jours gavaldiens, où « je voudrais que quelqu’un m’attende
quelque part ».
Ces jours-là, je reconnais ma mélancolie
mais je pressens qu’il
y a, dans ce désir langoureux du désir d’autrui,
quelque chose de tragique et
de bête tout à la fois.
Car,
dans le fond, ces jours-là, je suis moi-même déjà quelque part,
je suis une
personne entière, qui vit à l'indicatif présent
et qui n’a pas besoin de conditionnel pour
être pleinement au monde.
Ce mode traître qu’est le conditionnel, je commence à m'en méfier intensément.
Comment être pour quelqu'un qui est à quelque part alors qu'on n'arrive pas toujours à être soi pour soi-même. ;-) Comme tu le dis, le désir de l'autre n'est pas forcément très constructif dans l'existence...les autres peuvent nous faire du mal, il faut parfois s'en protéger. Ils peuvent aussi faire du bien mais pour combien de temps? Il faut un juste dosage dans les attentes que l'on met chez autrui. Merci Dad d'être comme tu es, sur nos blogs et sans doute dans la réalité. Bises alpines.
RépondreSupprimerMerci pour tes mots. Et... bon début de semaine, chère Dédé, qu'elle te soit aussi douce que possible, malgré les chausse-trappes de la vie (professionnelle). Prends bien soin de toi! D.
RépondreSupprimerLe conditionnel est dangereux, on peut passer sa vie à attendre avec des "si", je connais bien...
RépondreSupprimerC'est si bien dit, Françoise!
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