« Le Bouddha n’est pas le Bouddha, c’est
pourquoi je l’appelle le Bouddha »
Soûtra du
Diamant, cité par Alexandre Jollien,
Cette petite
statuette de rien du tout, du plastique, du toc, cette statuette à deux sous,
réside devant l’entrée, résiste aux hivers et aux étés,
supporte les
coups de vent, les orages, les giboulées.
Imperturbable, centrée, elle demeure là tout simplement.
Le petit Bouddha n’est pas le petit Bouddha, c’est pourquoi je l’appelle
le petit Bouddha.
Coucou. Quel bonheur cette citation! Je n'ai pas lu ce livre de Jollien. Tiens, cela me donne une idée pour un prochain achat.
RépondreSupprimerNe pas s'arrêter dans la catégorisation, ne pas mettre des étiquettes toutes faites, ne pas... ne pas.
C'est tellement plus facile à dire qu'à faire.
Mais je me rappelle que ma hiérarchie (hautement intelligente) s'évertuait à catégoriser les gens, à les mettre dans des cases et suivant la case choisie, on devait intervenir de telle ou telle façon. Foutaise. Comprendre l'autre, c'est justement aller au-delà de ce qu'on voit.
Ton Bouddha m'inspire, dehors par tous les temps, mais toujours stoïque.
J'ai encore du chemin pour attendre cela. Allez, je vais attendre devant la porte plusieurs jours. :-))
Bises alpines et merci pour ce beau billet.
Jusqu'au mois de mai, je n'avais encore rien lu de Jollien, je me méfiais un peu de ce personnage, en me disant que c'était peut-être un "produit" éditorial à la mode. Et puis le hasard m'a amenée à aller l'écouter un soir et je dois dire... qu'il m'a convaincue. Ce n'est pas du toc. Depuis, il se retrouve par moments sur ma table de chevet (càd sur le parquet près de mon lit).
RépondreSupprimerLa catégorisation, les étiquettes, positives, négatives, c'est tellement rassurant, n'est-ce pas ? ça, c'est qqn de bien, ou ça, c'est qqn qui ne convient pas. ça, c'est une idée juste, et ça, surtout pas.
dis, Dédé, si vraiment tu vas attendre devant ta porte pendant plusieurs jours, pense à mettre une écharpe...Prends des kleenex! On ne sait jamais!!! Belle soirée, D..-)