mercredi 12 octobre 2022

Vivre : ce qu'on ne mérite pas

 
Injustice / Giotto / cappella degli Scrovegni / Padova
 
L'injustice : la reconnaître, bien sûr, la cerner avec tout ce qu'il faut d'indices, l'identifier. 
Développer sa conscience, mais sans cultiver son sentiment (ne jamais le laisser s'imposer). 
La conscience renforce, le sentiment finit par étioler. Garder toutes les ressources pour lutter.

 
 

4 commentaires:

  1. Le sens de ce billet me reste obscur.

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  2. Rien de pire que le simple sentiment d’injustice, ou plus exactement d’avoir l’impression qu’une injustice envers soi a été commise : sur le lieu de travail, dans une relation amicale ou amoureuse. Ce sentiment diffus, comme peut-être la peur, rend fragile, accentue des faiblesses que nous avons toutes et tous. Deux solutions peuvent alors s’offrir : subir (comme Calimero « c’est trop injuste ») ou comprendre. Analyser d’où provient ce sentiment, essayer de le rationaliser, de le verbaliser et finalement de le cerner. Alors il ne s’agit plus d’un sentiment mais d’une réalité, « preuves à l’appui ». Dans les différentes situations humaines que nous connaissons, il n’est pas toujours possible de réagir face à une injustice individuelle comme le harcèlement, les sourires narquois, les chuchotements et finalement l’exclusion. Se battre, faire le gros dos ou fuir ?
    Il y aussi les injustices collectives, elles ne sont pas dirigées contre une personne particulière, mais à un groupe de personnes, comme la répression, la mise au ban, la non reconnaissance, ou autres injustices exercées par une couche dominante contre d’autres groupes de la société. D’où peut-être la dernière phase « Garder toutes les ressources pour lutter ».

    Gaspard

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    1. Vous distinguez le sentiment (qui peut porter à subir) et l'analyse (qui permet de comprendre et de se mobiliser).
      Et puis, comme vous le dites très bien, il y a l'injustice vécue à titre individuel et celle qui est collective. Mais dans les deux cas, il est toujours question de subir ou d'agir (se battre ou, si on ne le peut pas, en dernière ressource, fuir)
      Oui, le sentiment est utile. Il faut pouvoir ressentir pour comprendre. Mais il peut aussi paralyser, diminuer s'il emprisonne dans l'autocommisération et la victimisation. La conscience est nécessaire et devrait toujours être cultivée pour faire face car ... il faut "Garder les ressources pour lutter". Belle soirée.

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