vendredi 28 octobre 2022

Vivre : les points de référence

 

Comme nous pouvons nous tromper, parfois, et comme nous pouvons nous obstiner dans l'erreur, insister, persister, 
comme nous pouvons nous leurrer ! Et tout ce cheminement à rebours du bon sens, il faudra le refaire,
 il faudra mettre autant de détermination et d'énergie à remonter la pente que nous en avons mise à la dévaler. 

2 commentaires:

  1. Ce n’est pas toujours facile de reconnaitre le fait de s’être trompé. Lorsqu’un étudiant reçoit une mauvaise appréciation de son travail par son professeur, lorsqu’un supérieur hiérarchique fait remarquer à un employé qu’il a commis une erreur, c’est un état de fait. Quelque chose a été accompli, l’action est terminée, le travail avait été rendu, et cette action a été évaluée par un tiers, comme comportant une erreur. Il peut s’agir d’une erreur d’appréciation, de compréhension, ou d’une erreur d’exécution ou de manutention. La personne impliquée a dès lors deux possibilités : reconnaître l’erreur – oui c’est de ma faute – ou impacter l’autre, le juge – il n’a rien compris, respectivement ce professeur, ce chef est nul.

    Mais la question se pose différemment si l’action se poursuit, lorsqu’au cours d’une action la personne est rendue attentive au fait qu’elle est en train de commettre une erreur de jugement, d’appréhension de son action ou pire « de foncer dans le mur ». Sommes-nous éduqués à reconnaître nos erreurs, ou ne pouvons-nous pas l’admettre parce que nous perdrions la face en reconnaissant une erreur ? Cela nous abaisserait vraiment d’être capable de reconnaitre une erreur ? Ne serait-il pas plus constructif de la positiver : « regardez comme je m’en suis sorti », même si une telle démarche ne fait pas réellement partie de nos références sociales ? Finalement, il est certainement plus positif pour toutes et tous d’apprendre à reconnaître ses erreurs et d’être capable de corriger le tir, car le fait de ne pas les reconnaître aboutira d’une manière ou d’une autre à un cul-de-sac, voire une catastrophe individuelle ou pire : collective

    Gaspard

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  2. Savoir reconnaître ses erreurs est certainement une grande force. Les nier pour se défendre ou pour sauver la face est non seulement broyeur d'énergies, très très coûteux, mais en plus cela ne nous permet pas d'avancer ou de grandir.
    Il y a dans le fait de reconnaître à la fois une preuve d'honnêteté et une force pour aller de l'avant. Dans d'autres cultures que la nôtre, savoir admettre qu'on s'est trompé est valorisé. Et c'est juste : savoir admettre est une preuve d'intelligence. Tout le monde en arrive un jour ou l'autre - et même régulièrement - à se tromper. Le constater, recommencer, mieux, autrement, c'est un signe de vitalité. Ceux qui veulent glisser l'erreur "sous le tapis" se mettent en situation de fragilité, non? Quand à ceux qui veulent nier à tout prix, il y aurait chez eux quelque chose de proche de l'imbécilité... peut-être... ? Belle soirée.

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