Il y avait deux fronts, l'un pur, ensoleillé, l'autre gris et obstiné. Il y avait le lac et, dans ses eaux limpides, un nageur qui, résolument, crawlait, traversait une ligne imaginaire entre brumes et clarté. Il y avait des silhouettes solitaires, des regards baissés et des regards qui s'élevaient. Et puis, sur ce tronc - discret, si discret - il y avait un petit Bouddha qui se tenait impassible face au lac, face aux fronts, face aux cimes, aux gens qui nageaient qui marchaient, ce petit Bouddha qui semblait veiller sur les allées et venues des masses en train de s’affronter, confiant dans le fait que tôt ou tard elles allaient se dissiper.
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