Niccolò di Buonacorso / Vierge d’humilité / Le Louvre
A quelques pas du Boulevard de la Joconde,
ignorée des foules et de leurs smartphones avides,
elle se tenait là, sereine, dubitative, placide,
ignorée des foules et de leurs smartphones avides,
elle se tenait là, sereine, dubitative, placide,
et s'octroyait une pause entre deux reprises.
Coucou Dad. La Vierge, assise à même le sol, humble avec l'enfant. Voilà un beau tableau si je m'arrête à cette notion d'humilité qui fait bien souvent défaut chez nombre de nos semblables...
RépondreSupprimerPar contre, le nécessaire de couture... est-il là pour rappeler que les femmes se doivent de coudre, tenir un intérieur et allaiter les enfants? La féministe (un peu) que je suis s'insurge. (un peu).
:-))
Bises alpines et belle journée.
Je n’ai pas regardé l’œuvre sous cet angle, je dois dire. Si on observe l’art de cette manière, on pourrait peut-être aussi s’insurger de ne pas voir St-Joseph donner le biberon pendant que Marie rabote, qui sait ? et se lamenter du machisme en vigueur au XIIIème siècle (et que dire des siècles suivants !).
RépondreSupprimerLire l’art selon les évangiles, de tous les saints et du saint féminisme ,n’a jamais été mon fort.
Ma figure modèle, en tant que femme, c’était ma grand-mère, paysanne à la personnalité bien trempée, sept enfants dont cinq ont survécu, ayant connu deux guerres, active aux champs, active à la maison, des idées claires (peu encline à suivre à la lettre les mots d’ordres des curetons de tous poils), une prestance taiseuse et pas mal de courage. Elle ne m’a jamais dit qu’une femme était l’égale de l’homme : elle l’a simplement montré (à mon avis, elle faisait montre d’une petite supériorité, mais ce n’est que mon avis).
Alors, quand je visite le Louvre, je me sens libre d’y déceler tous les petits détails touchants qui me font admirer la jolie créativité des artistes du temps passé.
Belle journée, chère Dédé, beaucoup de soleil propice à de belles photos! Dad
d'habitude, je passe et ne fait pas de commentaire. Mais, ouh là là, pourra-t-on encore admirer l'Olympia de manet, et la Grande Odalisque d'Ingres, et la laitière de Wermeer, ou devra-t-on s'en insurger? L'art et le politiquement correct font rarement bon ménage. Et tant qu'on y est, pourquoi ne pas lacérer le Sacre de Napoléon, tous les portraits de rois et de nobles, au nom de la démocratie ? En poussant le raisonnement jusqu'au bout, on arriverait ainsi à un art conforme, comme l'art soviétique des années '50, tellement laid, mais répondant aux critères de conformité! Enfin, ne perdons pas le fil (ou les fils), je l'aime bien, moi, cette madone, je la trouve belle et la photo originale.
RépondreSupprimerOui, je l'ai trouvée aussi jolie, cette madone ignorée des foules attirées par les "stars" de l'art. Une pépite dans l'immensité des images qui s'offraient aux visiteurs.
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