J’ai toujours été révoltée, révulsée par les conflits autour des questions d’héritage (la récente affaire qui fait les choux-gras de la press people illustre à son paroxysme cette affligeante réalité). J’en ai tellement entendues, des histoires sordides, des histoires minables, racontées par des amis, des collègues, ou des clients, que je me suis toujours juré de n’entrer pour rien au monde dans ces eaux troubles-là. Pas pour quelques cuillères en argent, pas pour quelques milliers de francs.
Si elle m'avait demandé les bijoux, la porcelaine, l'argenterie et le vison, je lui aurais volontiers dit prends. Juste ce picotement, à constater leur disparition. Fallait-il vraiment les escamoter ? me demandais-je, en remplissant les sacs, en me confrontant au vieux, au sale, à l'inutile.
Plus tard, les jetant un à un dans les conteneurs, je martelais comme un mantra : Pas pour quelques cuillères en argent, pas pour quelques milliers de francs.
Oui mais... quand même! Juste dire...courage ma belle. Bises alpines.
RépondreSupprimerOui, dire, oui, ce serait si simple... mais dans une famille frappée de stress émotionnel, certains comportements deviennent irrationnels et certains mots des étincelles. Des comparaisons qui ne sont pas raison émergent. Des revendications, des attentes. Je préfère me taire à ce stade. Et faire ce qui doit être fait.
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