Médina /Marrakech / 2010
Durant tout ce temps, je restais immobile, à écouter les gémissements d'une maison qui se perd. Dehors, le printemps explosait de lumières. Dedans, seul un rai pointait dans chaque pièce l'absence irrémédiable. Je restais immobile tandis mon cœur suivait le tempo de son stylet hyperactif.
Enfin, elle me les tendit, sa tablette, son stylet, pour que j'appose ma signature et qu'elle puisse partir effectuer ailleurs ses examens approfondis. Elle s'était montrée si sèche, si peu empathique que rendre le logement semblait chose somme toute banale, quotidienne, une simple formalité.
Une page se tourne. Dans la douleur sourde. Mais parfois il faut que la page se tourne vite pour que cela fasse moins mal. Bises alpines affectueuses.
RépondreSupprimerDouleur sourde, oui, douleur lente, qui dechire même sous le soleil estival et le chant des cigales. Bonne journée demain, ma chère Dede!
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