vendredi 20 avril 2018

Vivre : une question relationnelle


Portrait de sainte (détail) / Ambrogio Lorenzetti / Pinacoteca / Siena


Qu’attend-on parfois pour reprendre contact avec une personne perdue de vue, 
dont on sait très bien qu’elle n’est perdue que de vue ?

2 commentaires:

  1. Bonjour,

    Je ne pense pas que l'on ne se perd simplement de vue, comme cela, par hasard, suite à un déménagement ou un autre éloignement. « Perdu de vue » est, pour moi, souvent aussi lié à des évolutions de vie. A un moment on se croise, pour de multiples raisons et pour d'autres raisons tout aussi multiples, les aiguillages du temps nous éloignent.
    Mais, c'est la suite qui devient intéressante: pourquoi ne pas reprendre contact? Par peur de retrouver autre chose qui ternisse notre amitié ancienne, notre confiance réciproque. Découvrir que finalement le "perdu de vue" est aussi une évolution du "chacun de son côté" ?

    Cela me fait penser - et c'est comparable - au fait que le retour dans des endroits que l'on a aimé, avec tous les souvenirs qui nous en restent, et qui avec le temps deviennent de plus en plus splendides, est le plus souvent attristant. Conclusion : ne pas chercher à retourner... et pourtant il y a, heureusement, des exceptions
    PF

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  2. Cher PF, oui peut-être qu'on renonce à reprendre contact par peur de la déception, par peur de découvrir que le temps nous a irrémédiablement changés... Ou alors par paresse, parce qu'on est trop occupé par le présent. Ce serait quand même dommage que, par crainte d'être déçu, on manque le plaisir - ou le bonheur - de voir la relation se poursuivre, se développer, croître à sa manière. Il y a, comme ça un ou deux relations qui me manquent...

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