Ce bracelet, je l’adore
et le porte depuis plus de vingt-cinq ans.
Trouvé dans une ruelle
proche du dôme de Parme durant une après-midi caniculaire.
(je me souviens :
boutique classieuse, gérante un peu snob,
regard hautain posé sur
nos jeans délavés, réprobateur sur nos baisers volés,
à huit mille lires, sûrement
l’objet le moins cher qu’elle proposait)
Je le porte avec tous
mes vêtements d’été, c’est si simple de le nouer.
Seul problème :
si les perles tiennent bon, la cordelette, elle, tend à s’effilocher.
Il me faut
régulièrement trouver de quoi la tresser.
Étrange, cette
difficulté à laisser partir, "mourir" les choses.
(que perdrait-on en les perdant?)
Sur la plaça Major, l’artisane,
une Latina pleine de générosité,
m’a vendu la ficelle
et donné quelques trucs pour l’attacher.
Le bracelet tiendra
encore le temps de quelques baisers.
Coucou Dad. Ton billet sent bon l'été, les vacances, le farniente, les baisers volés, la douceur de vivre, le temps qui passe, les liens qui ne se défont pas, même si la cordelette a quelques fatigues.
RépondreSupprimerBises alpines et belle journée ensoleillées.
Merci pour ton passage, chère Dédé, tes mots sages m'ont fourni la clef : j'ai besoin de renforcer la cordelette, symbole des liens qui ne se défont pas. Passe un très beau, un lumineux jeudi!
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