Dans "En guerre", Vincent Lindon colle tellement à son personnage que le voir ensuite présenter le film à Cannes, répondre à des questions, défendre le projet paraît presque irréel. Nous l'avions laissé sur l'écran, dans l'histoire et voici qu'un inconnu qui lui ressemble se met à parler du film, derrière un micro. Léger vacillement.
A part Lindon, Brizé n'a fait appel qu'à des comédiens non professionnels castés selon leurs diverses expériences du terrain. Il filme caméra sur l'épaule, au plus près des protagonistes, secoué par les corps et les propos. Tout cela nous plonge dans un état de tension, voire de rage du début à la fin.
Le sujet du film est traité régulièrement (hélas, de plus en plus souvent) dans les médias. Sauf qu'ici, on suit étape par étape le combat pour le droit à garder son emploi. On assiste à la solidarité, à la ténacité, au désespoir, à tout ce que les reportages laissent habituellement hors-champ.
La démonstration est affreusement claire, pénétrante, poignante.
Le sujet du film est traité régulièrement (hélas, de plus en plus souvent) dans les médias. Sauf qu'ici, on suit étape par étape le combat pour le droit à garder son emploi. On assiste à la solidarité, à la ténacité, au désespoir, à tout ce que les reportages laissent habituellement hors-champ.
La démonstration est affreusement claire, pénétrante, poignante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire