samedi 10 septembre 2022

Vivre : le matin, les arcs-en-ciels

 
Sans titre (nu) / Romain Urhausen / vers 1967 / Arles 2022
 
Entre averses et embellies, sentir pulser la vie
Rejeter les tristes chairs et les tristes sires
Et toujours en soi ces envies : oser, grandir.

2 commentaires:

  1. Oser et grandir. Si je n’avais plus de projets, autrement dit, si je n’avais plus l’envie d’apprendre, d’oser et par conséquent de grandir, je sècherais sur pieds rapidement. Je sais, par expérience, que lorsque je n’ai plus quelque chose qui me tire en avant, qui me fais découvrir de nouveaux horizons, je suis rapidement aspiré par le passé, qui devient omniprésent et souvent encombrant car rattrapé par des pensées mélancoliques ou tristes. Oui le fait d’oser est important, le fait de rester curieux, de maintenir son envie de jeunesse, même plus tard, même dans des situations professionnelles complexes, de pouvoir garder son jardin secret des envies est essentiel. Ce « oser et grandir » permet aussi de mieux comprendre les retours en arrière qui nous submergent de temps en temps



    Gaspard qui ose…

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    1. Oh oui! Ce que vous dites sur les projets me parle terriblement. Sans ces perspectives, ouvertes sur nos possibles, nous sècherions effectivement sur pieds. Sans projets, effectivement, on est très vite tenté de se réfugier dans le passé. Et le passé est par essence passé : on peut le mythifier ou alors le ressasser. Rien de bien intéressant, rien de bien stimulant. Revisiter le passé peut être nécessaire pour faire le point, comprendre et retourner vivre dans le présent avec lucidité et enthousiasme.
      Continuez d'oser, Gaspard, encore et encore!

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