Cette année-là, nous avions loué un petit logement qui
donnait sur les toits rouges de la ville. De là, on voyait presque autant d’altane que d’antennes. L’escalier qui y
menait était tellement raide qu’il nous laissait haletants, chancelants dans la
cuisine, où nous passions nos soirées à boire du Prosecco vendu au litre, dans des bouteilles en PET, par le marchand au coin de la calle.
C’est attablée,
tandis qu’il cuisinait des linguine aux crevettes et aux artichauts, qu’avec
deux ou trois verroteries, un mètre de cordelette achetée chez la Bepa, une
pince à épiler et une médaille chère à mon cœur, que je m’étais bricolé ce collier.
Après tant d’heures passées autour de mon cou, je m’étonne que le fil tienne
encore. Et que moi je tienne encore autant à lui.
Certains objets ont ce que l'on appelle "une valeur sentimentale"...
RépondreSupprimerIl est beau ce collier. Simple et beau.
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