samedi 29 avril 2017

Habiter : question de voisinage


David Bailly / autoportrait en vanitas (détail) / Mauritshuis / La Haye


Je déteste les commérages, les bavardages vains. Mes voisins savent qu'ils peuvent compter sur moi en cas de besoin. Sinon, je n’éprouve pas de curiosité particulière envers eux. Bonjour. Bonsoir. Un sourire, un signe lors d’un croisement de voitures. Ils m’indiffèrent. Poliment. Je ne souhaite de leur part que du respect pour ma vie privée et pas de conflits (de grâce !).
Le seul voisin qui m’intrigue, c’est le propriétaire de la construction originale juste en contrebas. Il vit seul et habite une maison… une maison assez particulière, d'un style très épuré. Sauf que cette maison a l’air triste (c’est sans doute une question de couleur, la façade ayant une teinte prune. Et c'est peut-être aussi dû à une impression d'abandon émanant de son jardin). 
Je me demande parfois quelle peut être la vie d’une personne vivant seule dans une belle maison triste. 

Il y aurait là matière à roman, sans doute.
Seule l'écriture pourrait fournir réponse à mes questions silencieuses.

2 commentaires:

  1. Ou aller frapper à sa porte et découvrir une belle âme...
    Un beau sujet d'écriture en tous cas.
    Bisous, beau week end
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. aller frapper à sa porte ? avec ma timidité indécrottable ? euh... cela dit, la découverte serait palpitante, pourrait être surprenante, en effet...

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