« Mais Fabritius… il fait un calembour sur le genre, c’est une riposte magistrale à toute idée de trompe-l’œil… parce que dans d’autres endroits de l’œuvre – la tête ? l’aile ? – pas le moins du monde animal ni littéral, il déconstruit l’image de manière très délibérée pour nous montrer comment il l’a peinte. Barbouillages et taches de couleur très travaillés, à la main, surtout la ligne du cou, une peinture solide, très abstraite. C’est ça qui fait de lui un génie plus de notre époque que de la sienne. Il y a un double sens. On voit la patte du peintre, on voit la peinture pour la peinture, et aussi l’oiseau vivant."
Donna Tartt / Le Chardonneret
J'avais oublié quant à moi...
la chaîne, l'imposante part d'ombre sur la surface...
j'avais oublié que le petit oiseau était prisonnier.
Observant cette situation cruelle,
j'en veux à Fabritius de nous laisser devant ce drame
Impuissants.
Le véritable génie aurait été de peindre...
une tenaille.
Observant cette situation cruelle,
j'en veux à Fabritius de nous laisser devant ce drame
Impuissants.
Le véritable génie aurait été de peindre...
une tenaille.
Contrariée, je pénètre dans la salle suivante,
où très vite je sens un regard
intense posé sur moi.
Levant
les yeux, je l'aperçois.
Quoi ? Elle ? Là ? Déjà ?
Sa
présence est quasiment palpable,
je ne serais pas surprise de la voir s’animer d’un coup.
je ne serais pas surprise de la voir s’animer d’un coup.
Partir
d’un éclat de rire. M’adresser
une politesse.
Sortir du cadre.
Sortir du cadre.
La
lumière danse, voltige sur ses lèvres, sur sa peau douce,
sur les soieries qui l’enveloppent.
sur les soieries qui l’enveloppent.
Ce face à face est sidérant.
J'aime tellement ce tableau que je comprends ton choc...Une sorte de syndrome de Stendhal, en somme... ;-)
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