vignobles dans mon village
La bouée jaune
tient à bonne distance les embarcations de toutes sortes,
D'ici, il semble qu'on nage dans un conte d'été.
On évolue à lentes brassées dans un monde tout vert :
On évolue à lentes brassées dans un monde tout vert :
La
forêt déboule sur les prés,
lesquels viennent à leur tour se répandre sur les roseaux et les algues.
(le
ciel, bien impuissant face à toute cette verdure, semble sur le point de verdir lui
aussi)
Les
libellules volent. Les serpents serpentent (parfois).
Les
crapauds crapahutent sur les lianes (sans se laisser embrasser) .
Dans
cet univers émeraude, chatouillé par les rayons du soleil levant,
je me sens la reine d’un royaume silencieux et vaste.
Reine
dans mes rêves
Reine
dans mes coulées douces.
Enfourchant
ma bicyclette pour remonter la pente,
je
ris à pleines dents de toute cette liberté mutine retrouvée.
Coucou Dad. Je ne vais pratiquement jamais nager dans les lacs suisses et pourtant je n'habite pas loin du lac Léman. ;-) Pourtant durant mes dernières vacances, j'ai pu me baigner dans un charmant petit lac que je présenterai sans doute dans les semaines à venir sur mon blog. (quand j'aurai repris un peu mes marques et fait le tri de mes photos...ce qui va être long vu le nombre). Je comprends donc ce que tu ressens quand tu te laisses glisser dans les eaux bleues et turquoises, en pleine nature, le matin, alors que la journée débute à peine. Ce doit être tout à fait enivrant. Je t'imagine ensuite sur le vélo, heureuse de continuer la journée. C'est un beau billet très frais en ce vendredi. Je t'embrasse et te souhaite un bon We.
RépondreSupprimerComme j'aime ton analogie entre la mer et la forêt...
RépondreSupprimerC'est beau comme la nuit et comme la clarté ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
>> Dédé et Céestine : oui, il est toujours merveilleux et enivrant d'évoluer en toute liberté dans la nature, de retrouver son enfance et ses sensations. Ses contes, ses rêves. c'est rassurant de sentir qu'on ne les perd jamais, quoi qu'il nous arrive. Beau vendredi à toutes les deux! D.
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