Parc villa Valmorana / Vicenza
Au
centre ville, on trouve encore sans peine des places pour se parquer.
Devant
la gare, les bagages de toutes tailles vont et viennent sans s'arrêter.
Les vitrines exhibent des cahiers et des cartables colorés.
Dans les rues, ceux qui n’ont pas pu partir croisent ceux qui rentrent fauchés.
Sur
les terrasses, des gens hâlés échangent leurs expériences de vacanciers.
(Il
y a eu quelques valises égarées. Il y a quelques pieds bandés).
D’ici
quelques jours, la ville aura retrouvé son rythme ordinaire.
Le
marché sera à nouveau un lieu de convivialité.
A
la bibliothèque, les livres seront rapportés (certains gondolés).
C’est
le mois d’août. Le mois des derniers départs et le mois des rentrées.
C’est
l’été et en même temps ça ne l’est déjà plus.
La
campagne prend des allures de jeune accouchée.
Les moissons s’achèvent. Les champs sont ravagés.
Les couleurs des feuillages semblent légèrement passées.
Les
réveils pluvieux se font de plus en plus nombreux.
Voici
arrivés les jours où, comme un joueur qui observe et garde un atout dans sa manche,
je commence à me languir de septembre.
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