Photo tirée du net
Encore
une fois, il fait chaud, c'est l'été. Et soudain le sang se glace.
Les
amis contactés vont tous bien. Dans la mesure du possible.
Ils
sont sous le choc. Evidemment.
Je
lis dans El Pais que ces événements
ont donné lieu à ce que l’humanité pouvait exprimer de pire comme de meilleur : alors que les gestes de solidarité se multipliaient dans la ville (dons de
sang, taxis œuvrant gratuitement pour dégorger la ville aux métros arrêtés,
citadins apportant de l’eau aux voitures bloquées),
certains n’ont rien trouvé de mieux à faire que diffuser des nouvelles fausses
et alarmistes sur les réseaux sociaux. Ils ont ainsi participé à augmenter le
vent de tension et d’angoisse en relayant que "plusieurs bombes avaient explosé dans Barcelone". Ou que " des gens étaient en train de se faire massacrer à la mitraillette sur une grande avenue".
Pure connerie ? Envie de se rendre intéressants ? Besoin d'émotions fortes ? Qu'est-ce qui peut donc pousser les gens à de telles absurdités? Une seule réponse : no tinc por. Facile à dire avec un peu de recul, certes, mais indispensable attitude à cultiver, me dit mon amie Montse.
**je n'ai pas peur
Moi ce soir, j'ai peur. Je suis glacée par l'horreur qui se reproduit de mois en mois...
RépondreSupprimerje n'arrive même plus à en parler...
Bisous chère Dad
¸¸.•*¨*• ☆
Je te comprends. On oscille entre l'effroi et la colère. On éprouve de l'impuissance. Les gens sur place, en première ligne, ont besoin d'en parler, pour évacuer, se ressouder...
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