Landsgemeinde, Hundwil, 1949 / Photostiftung Schweiz Winterthur / tiré du site MAMM
Arbre et chaise, 1949
Londres, 1951
Los Angeles, 1956
Mary and Pablo, NY, 1951
Yom Kippour, East River, NYC, 1955
Les Rencontres d'Arles sont parfois l’occasion
de rencontres rares.
Dès les premières
images de Robert Frank, fascination pour son sens de la composition, son
approche des sujets, son attention aux détails révélateurs, qu’il s’agisse d’une Landsgemeinde en Appenzell ou de clichés pris au
cours de son périple à travers les Etats-Unis, effectué entre 1955 et 1957 à la faveur d'une bourse Guggenheim (au final : 712 pellicules, 23'000 photos, dont 83 ont été retenues pour l’ouvrage The Americans).
Ce fils de banquier
zurichois, né en 1924, a quitté très tôt la Suisse pour voyager aux
States, en Europe et au Pérou. Il a fini par revenir s'installer à NYC et il s'est choisi aussi au début des années 1970 une maison en bord de mer, à Mabou (Nouvelle-Ecosse). Une maison en bois, rustique, qui lui rappelait son pays d'origine.
Robert Frank, c'est aussi un cinéaste, auteur de plusieurs films, pour beaucoup d'inspiration autobiographique et de facture très originale (comme, quand par exemple, il suit la tournée d'un livreur de journaux). Il a réalisé un film pour les Rolling Stones, en 1972, Cocksuker Blues, une commande, dont le groupe a finalement interdit la distribution.
Une oeuvre cohérente, riche, qui n'a pas toujours été comprise et qui ne lui a pas valu de notoriété et reconnaissance immédiates. C'est tardivement que ses photographies se sont vendues aux enchères pour 550'000 dollars .
Don't blink, le film réalisé par son amie Laura Israël, retrace sa trajectoire, en se basant sur des interviews récentes et des extraits de ses films. Porté par des fonds sonores des seventies et par une mélancolie certaine, il révèle la luxuriante personnalité de l'artiste en lui laissant champ et parole libres. A voir et à revoir.
Robert Frank, c'est aussi un cinéaste, auteur de plusieurs films, pour beaucoup d'inspiration autobiographique et de facture très originale (comme, quand par exemple, il suit la tournée d'un livreur de journaux). Il a réalisé un film pour les Rolling Stones, en 1972, Cocksuker Blues, une commande, dont le groupe a finalement interdit la distribution.
Une oeuvre cohérente, riche, qui n'a pas toujours été comprise et qui ne lui a pas valu de notoriété et reconnaissance immédiates. C'est tardivement que ses photographies se sont vendues aux enchères pour 550'000 dollars .
Don't blink, le film réalisé par son amie Laura Israël, retrace sa trajectoire, en se basant sur des interviews récentes et des extraits de ses films. Porté par des fonds sonores des seventies et par une mélancolie certaine, il révèle la luxuriante personnalité de l'artiste en lui laissant champ et parole libres. A voir et à revoir.
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