mardi 28 août 2018

Vivre : Still life / 51




Certes, il y en a de plus belles, il y en a qui ont la classe 
(dont celle, au fond de mon armoire, qui se languit et voudrait tant voir du pays). 
Mais celle-ci a quelque chose qui la différencie : c'est une experte. 
Elle connaît toutes mes affaires (même les plus secrètes). 
En cas de nécessité, a plus d’un tour dans son sac.
Soute ou cabine, en toute occasion, sait où trouver sa place.
 Malmenée ou secouée, elle peut toujours faire face. 
Ne craint ni les passages à vide, ni les coups, ni les changements de cap 
(rentrant d'Amsterdam chargée de Gouda et d'Edam
a été détournée sur Moscou alors que je l'attendais à Berne). 
Oui, il y a eu quelques rendez-vous manqués, quelques tapis erronés,
mais plus touchantes ont été les retrouvailles.
Quelle que soit la mission, quels que soient les horaires
ne compte pas les heures supplémentaires.
Avec elle, ça marche comme sur des roulettes. 
Rigide, certes, mais avec juste ce qu’il faut de souplesse. 
Là, à peine rentrée, elle me susurre qu’elle est déjà prête.
Toujours partante, ouverte à toutes les découvertes : la compagne parfaite.

2 commentaires:

  1. Et c'est ainsi que Dad, spécialiste de la communication marketing, inventa ce nouveau slogan: "jamais sans ma valise". ;-) Bises alpines.

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  2. Il y a beaucoup de « jamais sans » dans mes voyages : sans ma carte bancaire, sans mon Euthyrox, sans ma trousse de maquillage, sans mon Canon, sans... mon compagnon... Je rigole. En fait, à part le médoc et mon billet, c’est : jamais sans curiosité et attention. Très beau jeudi à toi, Dédé!
    (Je reçois à nouveau les notifications de commentaire. C'est quand même plus pratique!)

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