jeudi 3 juin 2021

Vivre : le temps des moissons

 

 
Jolie et précieuse amie, cesse de gaspiller tes atouts, cesse de trop offrir, de trop dispenser à tous ceux qui n'ont que faire de tous ces attraits, qui seront trop heureux de prendre sans jamais rien rendre, de piller sans jamais remercier. Regarde les oiseaux, regarde les feuillages, prends soin de toi et ne sois sage que pour mieux te sauvegarder.
Jolie et précieuse amie, la vie t'attend, il est grand temps d'apprendre le bonheur (envoyer se faire voir ailleurs tous les abu- po- ra- seurs).

6 commentaires:

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  2. Générosité et altruisme à outrance au risque de s’oublier, de se perdre, au risque d’être exploité, de ne plus être respecté et de ne plus se respecter, au risque d’y perdre sa propre personnalité et estime de soi peut-être. Besoin de reconnaissance.
    Respecter ses propres besoins et ses limites. Vivre aussi sa vie tout simplement, respecter ses propres besoins et accepter, accueillir tous les bonheurs (petits ou grands) quand ils se présentent.
    Comme ce billet a résonné en moi ce matin!

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    1. La personne qui m'a inspiré ce billet a une estime de soi vraiment défaillante (et tant de qualités!). C'est tellement courant : des signes de reconnaissance que l'on n'a pas reçus enfant, une image de soi qu'on pense devoir aux autres, croire qu'on dépend seulement des regards, etc etc. Tant de travail pour se connaître et se reconnaître avec confiance! Et, si l'image que j'ai choisie représente une jeune personne, c'est quelque chose qui peut concerner tout un chacun, homme, femme, jeune ou moins jeune.
      :)Tant mieux si ce billet résonne. Je suis certaine que vous êtes déjà sur de bonnes voies, car dire, c'est déjà avoir bien compris puisqu'on a su trouver les bons mots. Belle, douce soirée.

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  3. Cela m'évoque une nounou qui s'occupait du jeune enfant de l'une de mes filles tandis qu'elle bossait. Cette personne, qui semblait plus proche de la cinquantaine que de l'adolescence, « couvrait » l'enfant de multiples cadeaux bricoles et babioles… achetés avec sa « carence affective ». À part cela la personne était excellente dans son travail et sa présence. Mais ma fille a dû se résoudre à s'en séparer. Trop d'envahissement étouffant.
    D'autant qu'elle venait de lire : « Chanson douce » de Leila Slimani !

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    1. Ah "Chanson douce"... je n'ose imaginer, durant les mois qui ont suivi la publication, les regards suspicieux qui ont dû s'échanger le matin avant le départ des parents... quel casse-t^te pour les mères (surtout) : trouver la bonne solution de garde ! quel parcours avant de savoir à qui confier ce qu'on a de plus cher! Cette personne recherchait dans son job de quoi colmater ses manques affectifs... ça arrive à pas mal d'éducateurs...
      (mon billet parlait bien sûr d'échanges déséquilibrés dus à une estime de soi défaillante, mais du point de vue de la personne qui se fait exploiter, car à peu s'estimer on finit par croire qu'on ne mérite que de laisser les autres prendre sans réciprocité. mais bien sûr tu l'avais compris) Belle journée!

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    2. Oui, bien sûr, je crois que j'avais compris. J'ai dérivé vers un souvenir personnel.
      Le manque d'estime de soi comporte malheureusement le risque de se laisser piller le peu que l'on peut avoir, alors qu'on croit acquérir de la reconnaissance. C'est encore pire puisqu'on paye ce qu'on ne nous donne même pas.

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