Loggia / place Ivana Paula II / Trogir
Sous les vols déchaînés
des hirondelles, ils s’embrassaient et ils pleuraient. Ils riaient aussi, mais
avec tant de larmes. Après six années ensemble, sur les bancs de leur lycée, dans les
rangs de leur chorale, ils étaient en train
d’apprendre qu’il faut perdre pour gagner. Qu’il faut accepter de lâcher pour
trouver autre chose, ailleurs. Alors ils ne cessaient de se prendre dans les bras les uns des autres, pour se rassurer, pour être certains de pouvoir franchir le pas.
A les regarder, on se sentait en proie à des émotions fortes. On avait envie de les consoler. Leur dire que parfois, très souvent même, les choses ne se perdent pas. Elles sont toujours là. Elles se tapissent dans un coin de la mémoire. Elles se trouvent quelque part. Les choses s'en vont à tire d'aile et puis reviennent un jour sans crier gare.
Emotion. Combien de fois a-t-il fallu dire adieu... en se disant que tout était terminé et puis un jour, les souvenirs remontent à la surface. Ils tapissent le fond de notre cœur et font ce que nous sommes. Bises alpines et belle journée.
RépondreSupprimerah! les séparations, lors des bifurcations de nos vies, apprendre les séparations, c'est tout un art (que je suis loin de maîtriser). Belle journée et bises lacustres. D.
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