Zut alors! Encore mal réveillés l'autre matin, nous avons dû constater que le grille-pain nous lâchait. Le levier du minuteur refusait de s'enclencher. Pas de tranches bien toastées, comme on les aime, à moins de rester deux minutes le doigt appuyé sur le capuchon noir. Zut zut et re-zut!
On s'est demandé à quand remontait l'achat de cet appareil dont le rouge rutilant nous avait séduits : il y avait plus de dix ans. Normal donc que le vénérable nous claque entre les doigts. Un coup d’œil aux modèles similaires en vente m'a informée, à ma grande surprise, que le prix de ces appareils a passablement baissé (avec en parallèle une durée de vie abrégée, peut-être ?). Moyennant une quarantaine de francs, plus cinq pour la livraison, on pouvait m'en expédier un dans les trois jours. Mais... l'idée de contribuer à la circulation de camions toujours plus effarante sur les routes de la région, nous laissait hésitants. Sans compter le coût environnemental du recyclage et de la destruction.
On n'allait quand même pas laisser choir notre toaster sans résister ! J'ai d'abord passé une bonne demi-heure à visualiser les tutoriels disponibles sur YouTube et Tik-Tok. Lesquels, dans toutes les langues et avec moult démonstrations, invitaient à réparer. Trop facile, un jeu d'enfants, selon notre vidéo préférée en néerlandais. Il suffisait de se munir d'un tournevis Torx T10 (4.70 francs dans un magasin de proximité) pour dépiauter la chose et observer ses entrailles. Une fois l'intervention faite (trente minutes quand même), nous nous sommes retrouvés dépités : l'intérieur de notre appareil ne correspondait pas à celui de la démo. Même modèle, mais pas même numéro de série.
On ne voulait pas baisser les bras. Heureusement, la chance était avec nous : le problème numéro un évoqué par les tutos mentionnaient une obstruction due à des restes de pain. Et c'était bien le cas pour notre Russell Hobbes. Incroyable, la quantité de miettes accumulées malgré des nettoyages réguliers. J'ai dû recourir à l'aide de l'aspirateur et de ce petit objet déjà évoqué ICI, acheté en août dernier. Complètement nettoyé (30 minutes supplémentaires), remonté, nous avons branché notre toaster, lequel... s'est remis au travail comme si de rien n'était.
Résultat : une heure trente d'efforts, plus 4.70.- de frais et un appareil prêt à collaborer. Au bout du compte, pour nous, sans être rentable c'est valorisant. Mais je crois que si nous avions encore dû assumer nos jobs et les surcharges de travail de décembre, nous aurions jeté l'éponge. Avoir une attitude écoresponsable demande du temps et de la détermination.
(une petite fierté, quand même, quand on appuie sur le levier...)
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