L'omnibus de Bayswater / George William Joy / Fondation de l'Hermitage / 2019
Dans un tableau de facture en apparence classique,
observer de tout petits détails, les cheveux d'une petite,
ses mèches folles, la manière dont le peintre a rendu l'enfance,
son indiscipline et sa rêverie, à grands coups de pinceaux,
tandis qu'à l'autre bout de l'omnibus, de manière académique,
il peignait une chaste pucelle, ses mains gantées et dociles.
il peignait une chaste pucelle, ses mains gantées et dociles.
La peinture anglaise de Turner à Whistler / fondation l'Hermitage / Lausanne / jusqu'au 2 juint 2019
On dirait que le monsieur est fâché avec son journal...Il est tout froissé (pas le bonhomme mais le journal). Je me rends compte que très très souvent, tu nous montres des détails de tableaux. Il y a tellement à voir effectivement quand on prend le temps dans une galerie et qu'on n'est pas bousculé par un public stressé. Bises alpines et belle fin de semaine.
RépondreSupprimerC'est une question d'attention, qui peut être portée à l'ensemble, et ensuite aux détails. Il me semble que c'est aussi une question de temps. Si je passe trop vite sur un tableau, je ne peux pas lui accorder l'attention qu'il mérite. C'est fascinant d'observer les détails. La valeur d'un peintre se mesure à sa manière de traiter de petites choses. En fait, je réalise que j'ai mis du temps à prendre le temps de regarder. Bonne soirée, belle nuit et très bon cours demain (tout va bien se passer, je le sens!!!)
SupprimerD'un côté, l'enfance, sa spontanéité, son naturel, et de l'autre côté l'obligation de bien se tenir, d'être discrète et de ne pas se faire remarquer. La spontanéité de l'enfance et la retenue de l'adulte.
RépondreSupprimerBeau week-end à toi, Dad. :-)
Ici, ce qui m'a frappée, c'est combien le peintre adaptait sa technique au sujet. Deux sujets distincts = deux manières très différentes de les traiter avec ses coups de pinceaux et ses touches. Merci pour ton passage, je te souhaite une très bonne nuit et de beaux rêves, chère Françoise!
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